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"Je me sentais invincible"

Eurosport
ParEurosport

Publié 09/09/2008 à 12:45 GMT+2

Roger Federer peut respirer. Vainqueur de son 5e titre consécutif à l'US Open, le Suisse ne pouvait rêver meilleur scénario pour se relancer, un mois après avoir été dépossédé de son rang de N.1 mondial par Rafael Nadal.

US OPEN - TABLEAU MESSIEURS - FINALE
Roger Federer (SUI/N.2) bat Andy Murray (GBR/N.6) 6-2, 7-5, 6-2
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Que signifient ces cinq victoires consécutives à New York ?
R.F. : Je suis fier de ce que j'ai accompli. Personne ne l'a jamais fait (remporter cinq Wimbledon et cinq US Open de suite). C'est incroyable. Je me disais que ce n'était faisable qu'à Wimbledon, avoir refait ça à l'US Open, c'est fantastique. Cette victoire à une saveur spéciale.
Etiez-vous confiant en début de tournoi ?
R.F. : J'ai toujours cru en mes chances. Je suis venu dans de très bonnes dispositions après ma médaille d'or aux jeux Olympiques (en double avec son compatriote Stanislas Wawrinka). Cela m'a fait oublier ce que j'avais vécu ces derniers mois. Le match face à Andreev a été la clé. (Igor Andreev a poussé Federer aux cinq manches en 8e de finale, ndlr) Après, j'ai commencé à mieux jouer. Sur la fin, j'étais en contrôle. Je me sentais invincible par moment.
Comment décrivez-vous votre saison ?
R.F. : Une année avec un peu moins de titres que d'habitude. J'ai eu surtout du mal dans les Masters Series. Cela a été un été mouvementé. Ma défaite à Roland-Garros m'a fait du mal. Je suis fier d'avoir pris part à cette finale épique à Wimbledon. Mais en même temps, cela m'a attristé de ne pas avoir pu gagner un match comme celui-là. J'en rêvais. Mais au vu de la saison, je suis vraiment content. J'ai essayé de rester positif, c'était important de rebondir après avoir perdu ma place de N.1 mondial. C'est le meilleur scénario.
Justement, pouvez-vous reconquérir cette place de N.1 ?
R.F. : Cela va être difficile. Aujourd'hui a été une étape importante. Je ne sais pas ce qu'il faut pour y arriver.
La pression est-elle désormais oubliée ?
R.F. : Les gens assuraient que j'étais sous pression en arrivant ici. Je ne le voyais pas ainsi. Je ne pense pas que je devais gagner ici pour me prouver quoi que ce soit. Mais c'est vrai que j'ai quatre mois (jusqu'à l'Open d'Australie, prochain Grand Chelem, ndlr) pour en profiter maintenant.
Votre mononucléose de début de saison est loin désormais...
R.F. : Cette histoire m'a déçu, agacé même, parce qu'il y avait toutes sortes de dingues qui tentaient de me contacter, en me proposant de m'aider mentalement ou physiquement. Vous rigolez, mais c'est ce qui s'est passé. Ces gens sortaient du placard et croyaient qu'ils pouvaient m'aider. Ce titre va un peu les calmer. e téléphone ne va plus autant sonner chez mes parents...
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