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US Open 2014 : Djokovic a rechargé ses batteries, Mathieu espère que les siennes vont tenir

Guillaume Willecoq

Mis à jour 29/08/2014 à 07:02 GMT+2

Regonflé à bloc après un été principalement consacré à sa vie privée, Novak Djokovic affronte cette nuit le Français Paul-Henri Mathieu, présent au deuxième tour d’un Grand chelem pour la première fois depuis plus d’un an.

Novak Djokovic at the US Open (AFP)

Crédit: AFP

Cette fois, enterrement de vie de garçon, mariage et lune de miel sont derrière lui. C’est en tout cas ce qu’affirme Novak Djokovic, se voulant rassurant après un été chargé sur le plan personnel… et léger sur les courts des Masters 1000 préparatoires au dernier Grand chelem de l’année, où il a perdu prématurément à chaque fois. A New York, où il reste sur quatre finales, dont un titre en 2011, le Serbe est revenu sur cette période particulière : "Les derniers mois ont été forts en émotions pour moi. Je n’ai pas réussi à trouver mon jeu à Toronto et à Cincinnati. Je me sentais un peu à plat sur le court. Beaucoup de choses sont entrées en ligne de compte dans ma vie privée depuis deux mois, et cela s’est probablement ressenti dans mon implication mentale sur ces deux tournois."
Et pour bien acter le fait que cette période de flottement, compréhensible par ailleurs, est derrière lui, Djokovic a martelé, confirmant par les mots la bonne impression globale laissée sur le court lors de son entrée en lice contre Diego Schwartzman (6-1, 6-2, 6-4) : "Mais là c’est différent. Ici, c’est un Grand chelem. Je sens que les batteries sont rechargées. Je suis prêt." Ce qui n’a rien d’une une bonne nouvelle pour son adversaire au deuxième tour, Paul-Henri Mathieu.
Pas épargné par les blessures ces dernières années, l’ancien n°12 à l’ATP, aujourd’hui classé 81e, n’avait plus gagné de match dans un tableau final de Grand chelem depuis Wimbledon 2013. Il y a tout juste un an, à New York, il évoquait même à demi-mots une possible retraite après son revers au premier tour contre Tommy Haas. Rien d’aussi sombre cette année dans les propos de l’Alsacien, en quête ce jeudi d’un premier seizième de finale majeur depuis son mémorable Roland-Garros 2012, et sa victoire 18-16 au cinquième set sur John Isner.
Mathieu : "Il est humain, comme tout le monde !
Au premier tour, "PHM" s’est étonné en finissant très fort contre Gilles Muller (6-7, 7-5, 7-6 , 6-7, 6-1). "Je n’étais pas sûr de mon état physique avant mon match, raconte-t-il. Depuis Wimbledon, j’étais très fatigué. Lors des entraînements ici, j’avais 45 minutes d’autonomie, pas plus. J’arrivais sans repères et finalement, c’est durant le match que je me suis senti le mieux. J’espère que cette bonne condition physique va se confirmer. J’en aurai besoin contre Djokovic."
Mathieu reste sur quatre défaites face au "Djoker", et ne l’a battu qu’une fois, à Paris-Bercy en… 2006, année de l’éclosion du Serbe. Comme tous ses pairs, il a bien vu qu'il "a eu un petit coup de moins bien cet été. Il est humain, comme tout le monde ! En général, sur les tournées américaines, il gagne énormément de matchs. Là, il en a un petit peu moins gagné. Ce sont des choses qui arrivent. Même comme ça, je préférerais être dans sa situation que la mienne !" Et de conclure : "C’est sûr qu’il va arriver super favori.Mais s’il y a une petite brèche, j’essaierai de m’engouffrer dedans. Si je me sens bien physiquement, si j’arrive à trouver du relâchement, j’ai toutes les armes pour au moins prendre du plaisir." Peut-il seulement dire autre chose ?
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