Nadal mate Murray

QUARTS DE FINALE MESSIEURS Bas de tableau
Mercredi 2 juillet - 9e journée

Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Andy Murray (ECO/N.12) 6-3, 6-2, 6-4Prochain adversaire : Schuettler ou Clément.
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Sous le gazon, la terre. En plein débat sur le supposé ralentissement de la surface à Wimbledon, Rafael Nadal, impressionnant vainqueur d'Andy Murray en moins de deux heures, a apporté son écot : pour lui, pas de différence désormais entre la Porte d'Auteuil et le tournoi londonien où il atteint sa troisième demi-finale de rang, son troisième carré majeur de l'année et sa dixième demi-finale de la saison en 13 tournois disputés. Les puristes pourraient chipoter : le quadruple vainqueur de Roland-Garros ne peut pas glisser sur l'herbe comme il aime tant le faire sur la surface ocre. Mais franchement, la déperdition paraît minime.

Plus fort encore, le pré anglais met encore plus en valeur la fulgurance du numéro 2 mondial. Plus friand de l'usure sur terre battue, l'Espagnol fait davantage parler son punch (28 coups gagnants face à Murray) tout en restant très économe en cadeaux (9 fautes directes seulement). Longtemps réputé pour son coup droit unique, Nadal fait désormais parler son revers fumant, dont certaines séquences font frémir, notamment dans la diagonale. Et derrière son service, le Majorquin reste aussi intraitable, derrière sa première (89% de points gagnés) que sur secondes (près de 8 points glanés sur 10). "La deuxième partie du premier set et le deuxième set, c'est ce que j'ai fait de mieux ici dans ma carrière. J'ai joué toujours très agressif. J'ai essayé de frapper près des lignes", ne pouvait que reconnaitre le quadruple vainqueur de Roland-Garros.

Oui, tous les voyants sont au vert pour Nadal sur la route de sa troisième finale de rang à Londres, après les deux perdues face à Federer. Certes, il reste une marche à gravir avant cela, mais on imagine mal l'un des deux revenants, Clément ou Schuettler, venir faire tomber l'ogre insatiable. "Rafa" reste en effet sur trois tournois gagnés de rang (Hambourg, Roland-Garros et Queen's). Au fond, la question se pose avec de plus en plus d'insistance : qui peut bien arrêter Nadal ? La question est sans réponse depuis 21 rencontres.