Ils ont choisi leur camp

"Au sujet de l'exclusion d'Earvin Ngapeth, nous souhaitons affirmer que contrairement à ce qui a été écrit, nous cautionnons la décision de Philippe Blain qui a été courageuse et juste, au vu d'un comportement inacceptable dans une équipe de haut niveau et à fortiori dans une équipe nationale", écrivent les volleyeurs qui se déclarent également "solidaires" des choix tactiques de leur entraîneur. Sur les treize joueurs encore dans le groupe, dix ont signé la lettre, Vadeleux, Le Roux et Hardy-Dessources souhaitant s'abstenir, alors que Henno, d'abord absent, a également affirmé son "soutien à Philippe" après "une longue discussion à bâtons rompus" avec le sélectionneur.

Commencé sur des bonnes bases, le Mondial s'est terminé en cauchemar pour les Bleus qui ne peuvent plus que finir neuvièmes, au mieux. Leur parcours a été marqué par le clash entre Philippe Blain et le jeune Earvin Ngapeth, renvoyé en France mercredi pour avoir insulté son entraîneur. "Nous affirmons notre déception de voir que le débat ait quitté le terrain du sport et aspirons à retrouver de la sérénité pour les matches qui restent à jouer dans ce Mondial", écrivent les joueurs en conclusion de leur lettre.

Le président de la Fédération française (FFVB), Patrick Kurtz, a lui aussi réagi dans un communiqué qui "rappelle que l'objectif prioritaire est de terminer dans le top 10 mondial" et annonce la création d'une "commission ad hoc" qui, "après avoir entendu toutes les parties concernées, fera connaître ses conclusions. A partir de là, la FFVB assumera ses responsabilités". Le directeur technique national Jean-Marie Schmitt a tenu lui à "manifester son entier soutien au staff de l'équipe de France dans la gestion de la crise."