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Laurent Tillie : "On va faire comme en 2015, ne vous posez pas de questions"

Maxime Dupuis

Publié 09/07/2017 à 12:27 GMT+2

Laurent Tillie est un sélectionneur heureux. L’équipe de France a remporté la Ligue mondiale en s’imposant face au Brésil, sur ses terres. Un exploit immense que le boss des Bleus savoure à sa juste valeur. Mais qu’il sentait venir…

L'équipe de France vainqueur de la Ligue Mondiale

Crédit: Getty Images

Au Brésil. Face au champion olympique. Et au tie break. Pas la peine d'en rajouter pour comprendre que l'équipe de France a encore un peu plus marqué l'histoire, samedi soir en remportant la Ligue mondiale grâce à une victoire sur les Brésiliens 3 sets à 2 (21-25, 25-15, 25-23, 19-25, 15-13). A Curitiba, les Tricolores ont décroché leur deuxième Ligue mondiale, deux ans après la première. Les hommes de Laurent Tillie sont allés au bout d'eux-mêmes et du suspense pour terrasser la nation la plus titrée dans la compétition (9 sacres) et prendre une petite revanche sur le sort.
L'été dernier aux Jeux de Rio, c'était une défaite face à l'hôte brésilien qui avait scellé l'avenir des Bleus, les plongeant dans un été compliqué. Samedi, les Français ont balancé cette désillusion aux oubliettes. "Toutes les victoires ont une saveur différente, celle-là est très belle, contre le Brésil champion olympique…'', a savouré Benjamin Toniutti. D’autant que les conditions étaient, elles aussi, exceptionnelles : ''C'est la première fois qu'il y a un Final Six dans un stade de foot, et c'est nous qui gagnons, c'est génial !"

Immense Ngapeth

Earvin Ngapeth, auteur de 29 points lors d’une finale formidable, a donné le ton et mené l'équipe de France de main de maître. Lui qui avait manqué une grande partie de la phase de qualification en raison d’une blessure abdominale a été gigantesque. Et bien plus que ça. "C’était un Earvin des grands soirs, MVP sans contestation", a jubilé Laurent Tillie, qui retient également autre chose de ses hommes, comme il l'explique sur le site de la FFVB. "C’était incroyable, une leçon d’abnégation : nous avons continué à jouer alors que dans le quatrième set, nous étions perdus, même chose au début du tie-break, on commençait à s’énerver, et puis il y a eu Stephen (Boyer) qui a commencé à défendre, puis cette défense miraculeuse d’Earvin Ngapeth qui va dans le coin et là, poum !"
Ce succès est d'autant appréciable qu'il a un goût de continuité. Gagner une première fois, c'est immense. Confirmer, c'est autre chose. Et ce n'est pas moins agréable, surtout quand on sent que tout s'imbrique de manière idéale. "2015, c’était la découverte, le 'one shot', là, c’est une énorme satisfaction, parce que cette victoire, je la voyais venir", révèle le sélectionneur de l'équipe de France. Après les premiers tournois de World League, j’ai dit aux joueurs : "On joue très bien, on va continuer, on va faire comme en 2015, ne vous posez pas de questions, et on a fait comme en 2015." Veni, vidi, vici. Vivement la suite !
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