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24 Heures de Spa-Francorchamps : la plus authentique des classiques

ParEndurance Magazine

Publié 31/07/2013 à 00:40 GMT+2

De notre partenaire Endurance Magazine

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Crédit: Endurance Magazine

Le programme 2013 est bouclé. Pour 2013, les budgets déplacements sur les circuits tournaient autour de 3 courses. 3 courses de 24 Heures. Le Nurburgring, Le Mans et Spa-Francorchamps. Pour la première fois, j’ai eu la chance de vivre ces 3 grandes classiques dans la même saison. Je peux donc vous raconter ce qui se passe, 24 Heures durant, en Belgique une fois. Les 24 Heures de Spa-Francorchamps sont, à mon sens, la plus authentique des classiques de « 24 Heures ».
Belgitude
« Barbecue, Curry ou Samourai la sauce avec ton cornet de frites ?« . Le décor est planté dès que l’on arrive à Spa-Francorchamps. Parmi les incontournables, manger une frite dans une baraque à l’odeur de friture puissante, boire un verre à « L’arbre qui tue », et marcher, avec les dénivelés du tracé Spadois.
Loin des circuits de F1 modernes, ou des circuits historiques pensés dans des zones dégagées, le tracé Belge est encastré dans le paysage, le paddock sur plusieurs niveaux.
Pratique ? Le paddock de Spa-Francorchamps ne l’est pas vraiment. Les routes se croisent, les pentes sont importantes, et la place manque. Mais avec de l’organisation, tout fonctionne.
Pour les 24 Heures, le cœur du circuit bat plus fort. Si lors des 1000 km de Spa-Francorchamps, le public est présent, ici, tout est différent. 65000 personnes, des spectateurs qui peuvent approcher les voitures, se rendre aux concerts, boire, manger… les 24 Heures de Spa-Francorchamps, c’est Le Mans… mais avec quelques petites subtilités.
En Belgique, le poids de l’Histoire est moins présent. Je sens que certains Belges ne vont pas aimer, mais je me risque. En Belgique, pas de protocole trop long, de sacralisation de l’événement.
La bière coûte 2,50€. Un burger ou des frites coûtent 4,50€
Je n’ai pas attendu les 24 Heures de Spa-Francorchamps depuis 1 an, comme j’attends Le Mans. Les Belges, et SRO en sont conscients, et préfèrent miser sur le présent, plutôt que de trop regarder dans le passé. Il en ressort une impression générale de fluidité, de simplicité, d’authenticité. On a le sentiment de vivre la meilleure édition jusqu’à aujourd’hui.
Le public est là, les voitures sont prêtes, alors on y va, et que chacun prenne du plaisir. Tout parait plus simple en Belgique.
* La bière coûte 2,50€. * Un burger ou des frites coûtent 4,50€ * La carte pour le paiement sans contact (comme au Nurburgring) est un doux rêve qui mettra 10 ans à arriver
Le haut de gamme du GT mondial
Simple ne veut pas dire simpliste.
Les équipes de Stéphane Ratel (l’organisateur) œuvrent pour que le meeting se déroule parfaitement. De course de voitures de tourisme, puis de sommet des monstrueuses GT1, Spa-Francorchamps est devenu le plus beau rendez-vous de l’endurance GT au monde.
Pas 2 grandes catégories comme au Mans, ni 36 000 comme au Nurburgring (je dois pas être loin), à Spa-Francorchamps, tout le monde roule en GT3 !
Cela a pour effet de clarifier la course, de la rendre plus lisible car même si 3 catégories existent en fonction du niveau des pilotes, les temps au tour sont comparables.
Porsche, Mercedes, Audi, BMW, McLaren, lamborghini, Nissan… un vrai rêve.
Authenticité
Tous les ingrédients cités plus haut concourent à donner naissance à une course authentique. J’ai l’impression d’être au Mans dans les années 70.
On voit des scènes en Belgique de spectateurs rivés au grillage du raidillon, à quelques mètres des voitures. A Bruxelles, aux Combes, à Pouhon ou Blanchimont, les spectateurs sont proches de l’action.
Spa-Francorchamps c’est du romantisme. Le décor semble parfait, un écrin pour la course auto
La configuration des lieux permet une proximité formidable.
Spa-Francorchamps c’est du romantisme. Le décor semble parfait, un écrin pour la course auto. Le Nurburgring est violent, brutal et cassant, je l’aime comme cela. Le Mans est devenu pointu, fin, et technique, je l’aime comme cela. Spa-Francorchamps, c’est un peu le circuit que l’on ose créé par une main divine, la perfection pour une course d’endurance.
Certes, il manque la technicité des prototypes du Mans, la beauté des batailles entre P1… mais ce n’est pas ça que l’on va chercher à Francorchamps. « Barbecue, Curry ou Samourai… je vais prendre Mayonnaise, merci, et avec une Jupiler ». 
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