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24 Heures du Mans 2014 : Et à la fin, c'est Audi qui gagne

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 15/06/2014 à 18:27 GMT+2

Audi a remporté sa treizième victoire au Mans depuis 2000, dimanche, avec le Français Benoît Tréluyer, le Suisse Marcel Fässler et l'Allemand André Lotterer. Derrière la R18 n°2, la n°1 de Di Grassi, Gené et Kristensen a assuré le doublé. La Toyota n°8 de Buemi, Davidson, Lapierre a complété le podium. Pour son retour, Porsche a fait mieux qu'animer la course.

Fässler, Tréluyer, Lotterer - Audi #2 - 24 Heures du Mans 2014

Crédit: Audi Motorsport

La force de l'habitude, sans doute. Sûre de la fiabilité de ses R18 e-tron quattro, de la vision managériale de Wolfgang Ullrich, de la méthode de ses techniciens et de la patience de ses pilotes, Audi Motorsport a triomphé pour la treizième fois de son histoire aux 24 heures du Mans, dimanche.
Avec le bolide n°2 confié au Français Benoît Tréluyer, au Suisse Marcel Fässler et à l'Allemand André Lotterer, la marque d'Ingolstatd a poursuivi son histoire victorieuse sur le Circuit de la Sarthe, dans une quasi invincibilité depuis 2000 puisque seules Bentley et Peugeot l'ont empêché d'inscrire son nom au palmarès en 2003 et en 2009.

A 5h00, la chevauchée solitaire de la Toyota n°7 prend fin

Pour cette 82e édition, Audi avait construit trois R18 pour faire face aux deux Toyota TS040 et aux deux Porsche 919. La firme aux anneaux, qui a dû reconstruire la n°1 détruite aux essais, n'était pas considérée comme favorite, surtout après la pole position de la Toyota n°7 de Kazuki Nakajima, associé à Stéphane Sarrazin et Alexander Würz.
Comme souvent, elle a gagné à l'usure. Privée de la n°3 de Felipe Albuquerque, Marco Bonanomi et Oliver Jarvis, percutée par la Toyota n°8 sous la pluie samedi à 16h31, Audi a tenu bon avec sa n°1 et sa n°2, sans se précipiter. Quand bien même elle l'aurait voulu, l'équipe allemande n'aurait pas eu la capacité de riposter à la régulière à Toyota, solidement installé en tête avec la n°7, la n°8 accusant un retard de huit tours. Pour Audi, la vitesse n'était pas l'atout principal mais bien l'endurance. Cette vérité fut manifeste dimanche à 5h00 lorsque Nakajima a garé sa TS040 dans la solitude d'Arnage, faisceau électrique endommagé. Pour la première fois, on voit donc une R18 - la n°2 - pointer en tête...

Webber et Porsche ont pu croire à la victoire

A cet intant, Audi est débarrassé de Toyota… mais pas de Porsche, de retour dans la catégorie vedette pour un apprentissage accéléré. Et en faisant les comptes, il y a de quoi s'inquiéter : pendant qu'Audi aligne 13 tours sans stopper, Porsche en fait jusqu'à 14 avec sa n°20, la seule à considérer vu les soucis survenus à la n°14. La n°2 relayée à l'avant-poste par la n°1 à 7h10, on retrouve la Porsche n°20 de Timo Bernhard devant à 11h21 à travers dans le prisme déformant des ravitaillements. Un véritable événement et la promesse d'un joli sprint. Mais à 12h35, l'Audi n°2 reprend la main. Elle est chassée par Mark Webber, qui hausse nettement le rythme, mais pas longtemps car le sort a choisi son camp : à 13h01, l'Australien se rend, trahi par son moteur.
La n°2 intouchable, la n°1 reste alors paisiblement en couverture, tandis que la Toyota n°8 retrouve le podium. Même pas une consolation pour les Japonais.
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