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24 Heures du Mans - Fabien Barthez: "C'est Noël tous les jours"

ParAFP

Publié 13/06/2014 à 22:26 GMT+2

L'ancien champion du monde de football Fabien Barthez confie son bonheur avant de participer aux 24 Heures du Mans dans la catégorie LMGTE au volant d'une Ferrari 458 Italia.

Fabien Barthez Silverstone 2014

Crédit: Panoramic

Quel a été votre parcours pour arriver aux 24 Heures du Mans?
Fabien Barthez : J'avais déjà participé aux 24 Heures de Spa l'année dernière. J'avais passé une semaine exceptionnelle. Cela a déclenché le processus. Il y a cinq ans (quand il a commencé à piloter, ndlr), je ne pensais pas du tout être là. Mon objectif était de rouler, de me faire plaisir. Après, il y a un truc que tous les sportifs de haut niveau ont dans les gènes: on est des compétiteurs et on se bat toujours contre soi-même.
Pourquoi le pilotage?
F. B. : C'est un truc que je voulais essayer, connaître la technique de pilotage. J'ai tout de suite été piqué. J'ai eu la chance de rencontrer Jérôme (Policand, le patron de son écurie, ndlr), qui m'a initié. Quand il me parle, je me revois discuter avec des gardiens de 22-23 ans, à leur expliquer +Tu vas voir ça va faire ça, tu vas avoir un trou là, ça va revenir comme ça+. Parce qu'on y est passé. Ce qui se passe avec Jérôme, c'est exactement ça. Ca m'éclate à 200%. Je suis hyper heureux quand je suis dans ce monde.
Quelles sont vos sensations au Mans?
F. B. : J'adore. C'est Noël tous les jours. Il y a les journées, la piste. Tu apprends. Tu vis des situations que tu ne connais pas. Je n'ai pris que des drapeaux rouges depuis que je suis là. Je suis dans un état d'esprit où tu ne regardes pas ce qui est impressionnant, tu es concentré sur ce que tu as à faire, ton freinage, ta trajectoire, ce qui arrive sur le côté. Je ne suis pas dans le sentiment. Un truc m'a surpris, je remontais tranquillement sur le safety car: j'étais à 200. Tu perds toute notion de vitesse."
Vous êtes-vous fait peur?
F. B. : Il y a eu des petits coups... Dans des parties où il y a du dégagement. Dans la chicane, tu sais que tu peux t'échapper, mais il y a eu des petites frayeurs."
Avez-vous un objectif au Mans?
F. B. : Je raisonne d'abord en terme de plaisir. Tout vient de là, du plaisir, de vivre ensemble. Quand tu rentres dans la voiture, tu es détendu, tu es heureux d'être là. Quand tu es comme ça, quelque soit le sport que tu pratiques, derrière... (il sourit) Après, il y a tellement de paramètres. (...) Je ne suis qu'un pilote de Ligue 2."
Vos qualités de gardien de but vous sont-elles utiles sur la piste?
F. B. : Il y a des fondamentaux de sportif. Le sportif est beaucoup à l'écoute. Tu sais te mettre en retrait. Après, il y a les trucs que tu as en toi: l'anticipation, le coup d'oeil, le réflexe, Au foot, quand le ballon était à droite, je regardais déjà à gauche pour savoir ce qu'il se passait. Là, l'anticipation est différente. Quand je suis dans le virage, j'ai encore le mauvais réflexe de ne pas regarder assez loin. Mais parce que je n'en fais que depuis cinq ans. Ca ne vient pas comme ça.
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