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Rallye de France 2013 : Cinq choses à savoir sur Sébastien Ogier

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/10/2013 à 21:17 GMT+2

Le champion du monde Sébastien Ogier (VW) n'a pas hésité à goûter à des disciplines variées avant de se révéler au volant. Cinq choses à savoir sur le Français.

2013 5 choses à savoir sur Ogier 3200 x 2400

Crédit: Eurosport

Champion de France de boule lyonnaise

Sébastien Ogier a fait du ski en compétition étant jeune, au club d'Orcières-Merlette dans les Hautes-Alpes, mais il n'est jamais parvenu à percer. Il a néanmoins passé son monitorat dans le but d'en faire son métier. En revanche, il a réussi dans une discipline plus inattendue par rapport à l'image que l'on se fait d'un pilote de rallye. Il a même été champion de France de boule lyonnaise, jeu régional qui se différencie de la pétanque par ses boules plus lourdes et son terrain plus long. Bref, ce sport "très exigeant sur le plan mental" lui a permis de développer sa concentration, sa précision et sa gestion du stress. Autant d'atouts qu'il a su transposer au volant comme l'ancien gymnaste Sébastien Loeb.

Opération "Rallye Jeunes" : De mécano à pilote lauréat

Avec un oncle pilote d'Autocross, Seb Ogier a connu très tôt l'ambiance des sports mécaniques et c'est presque logiquement qu'il s'est lancé dans un BTS pour devenir mécanicien. Jusqu'à s'occuper des bolides de "Rallyes jeunes", l'opération de détection menée conjointement par la Fédération française du sport automobile (FFSA) et Peugeot. Puis de réaliser que Loeb, venu d'un milieu modeste comme lui, s'était fait remarquer de cette manière. Il verse 20 euros pour s'inscrire, en continuant de penser qu'il n'a aucune chance. Eliminé en 2004, il revient pour gagner en 2005, à Alès. A 22 ans, il a gagné une saison de compétition en Coupe 206.

Détecté par… Loeb

Lauréat de "Rallyes Jeunes" en 2005, meilleur débutant en Coupe Peugeot 206 en 2006, Sébastien Ogier se bat pour la victoire lors de la troisième épreuve du championnat 2007, au Rallye du Limousin. Ce week-end-là, sa carrière connait un gros coup d'accélérateur car Sébastien Loeb est venu en spectateur revoir des amis, et guetter la relève. L’espoir de Gap voit la victoire lui échapper pour 1"4 en 206 mais - c'est bien mieux - il est coopté par triple champion du monde. Citroën, qui a un accord avec la FFSA pour débusquer le prochain prodige des routes, va l'engager en Championnat du monde Junior en 2008.

Au secours de son copilote

En 2009, Sébastien Ogier débute en Mondial avec Citroën, avec une idée déjà bien précise des standards requis, des erreurs proscrites... Comme sortir du parcours du Rallye de Chypre lors des reconnaissances, dérouté par son copilote, Julien Ingrassia. Et recommencer en compétition… A 140 km/h, la C4 se glisse de justesse entre le 4x4 d'un commissaire et un rail. "On n'est pas sur la bonne route ou quoi? C'est là-bas la spéciale l'ami", lance-t-il, ironique, à son co-pilote. Avant de s'énerver franchement : "J'hallucine comme t'es ! Alors ça, j'ai jamais vu. Je ne le crois pas ! On n'est pas dans la spéciale!" Cette année-là, tout n’est pas parfait, au point qu'Ingrassia se retrouve en ballottage défavorable auprès de son employeur. Ogier sera son plus ardent défenseur.
"Il a mon entière confiance et je suis conscient des responsabilités liées à son rôle. Cependant, en voiture, je reste le patron et c'est moi qui prends les décisions", déclarait Ogier en début de saison. "La position du copilote est ingrate. On attend de lui qu'il soit parfait. A la moindre erreur qui entraîne une pénalité de temps ou une sortie de route, c'est lui qui passe pour une andouille (…) Une erreur qui se solde par une pénalité en temps est vite expédiée. Par contre, si elle met fin à la course, le ton peut vite monter dans le cockpit. Je veux être le meilleur et mon copilote doit vouloir la même chose. Il subit une pression importante de ma part. Au début, cela n'a pas dû être facile pour lui mais il s'est habitué et est devenu plus fort avec les années."

La terre est son royaume

Delecour, Auriol, Panizzi, Loeb : autant de champions français arrivés en Championnat du monde avec la réputation de terreur de l'asphalte. En cela, Ogier tranche, préférant la terre "pour les sensations". "Les pilotes français ont la réputation d'exceller sur le bitume, c'est lié au système de formation qui favorise historiquement des rallyes sur bitume", explique-t-il. "J'ai eu la chance d'être envoyé très tôt en championnat du monde et je suis aujourd'hui à l'aise sur les deux surfaces. Mais la terre est depuis toujours le terrain sur lequel je prends le plus de plaisir." Coïncidence ou pas, il a signé sa première victoire en WRC sur cette surface au Portugal, en 2010.
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