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"Me bagarrer avec Marcus"

Eurosport
ParEurosport

Publié 02/02/2006 à 21:30 GMT+1

Sébastien Loeb (Citroën) revient sur les enseignements de sa sortie de route au Monte-Carlo et espère un duel avec Marcus Grönholm (Ford) sur la glace suédoise, ce week-end. Interview.

A quoi avez-vous pensé au moment précis de votre sortie de route monégasque ?
Sébastien Loeb : Sur le moment je me suis dit c'est fini ! Je me suis mentalement traité de tous les noms. Je pensais à l'avance que nous avions construite, au championnat qu'on démarrait le plus mal possible dans une épreuve qui nous avait souri jusque là... Enorme déception ! Et puis j'ai téléphoné, on m'a demandé dans quel état était la voiture. Et là, tilt ! N'étant jamais passé par le 'superallye', je n'y avais tout simplement pas pensé. Je me suis rendu compte d'un coup des possibilités offertes. J'ai dévalé jusqu'à la voiture pour l'examiner sous toutes les coutures. Daniel a commencé à calculer en prenant en compte les cinq minutes que nous coûtait ma boulette. Le moral est remonté en flèche. Le lendemain en sortant du parc, nous nous sommes dit que le bon côté de la chose, c'est qu'il n'y avait rien à gérer. C'était 'no limits'... juste rester sur la route et claquer des temps ! Paradoxalement, cette remontée, avec un final de folie, a fait de ce 'Monte Carlo' le plus passionnant des six que nous avons couru...
Avez-vous songé que cette sortie était la deuxième consécutive ?
S.L. : Bien sûr ! Immédiatement ! D'abord je me suis dit : ça suffit ! Puis j'ai cherché les points communs. Le résultat inévitable, c'est une remise en question. Je me dis que je dois peut-être prendre un peu de distance par rapport aux sensations. Pour éviter de me laisser trop guider par le feeling, surtout lorsqu'il est excellent comme c'était le cas en Australie et dans ce début de course. Surtout dans un 'Monte Carlo', où l'on sait qu'en pneus pour route sèche, chaque virage cache un piège potentiel. Il faut intégrer tout ça. C'est une expérience pas très agréable, qui ne doit pas rester inutile. Je vais en tirer parti...
Quel souvenir gardez-vous du rallye de Suède 2005 ?
S.L. : Cette édition sans neige a été la moins amusante que j'ai courue. La Suède presque transformée en rallye sur terre, ce n'est pas le top du fun ! Dans ces conditions, nous perdions pas mal de clous, mais nous sommes parvenus à coller au trio de tête en lutte pour la victoire. Nous étions en deuxième position lorsque nous avons dû renoncer. Cela dit, même si j'ai gagné en 2004, je me considère comme un challenger en Suède. Le favori, c'est Marcus [Grönholm]. Ce dont je rêve, c'est une belle bagarre avec lui, dans les conditions de plaisir maximal que l'on peut rencontrer en Suède : glace vive au sol, murs de neige hauts et épais. Là, l'adhérence est constante, on peut se 'lâcher' totalement, on peut presque 'sur-attaquer', puisque les murs de neige offrent des appuis bienvenus que l'on peut solliciter de temps en temps. Une belle bagarre comme ça, oui... et essayer de la remporter !
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