ATHLETISME | Mouhamadou Fall se défendra mardi devant le Conseil d'Etat et risque une nouvelle suspension de deux ans

Mouhamadou Fall n'en a pas fini de ses démêlés avec les instances de lutte contre le dopage françaises. Après avoir été suspendu neuf mois pour un test positif à l'heptaminol, qui lui fera manquer les Jeux Olympiques de Paris, voilà une nouvelle affaire qui se présente. Mardi, devant le Conseil d'Etat, il sera question de trois manquements à ses obligations de localisation datant de 2022.

Mouhamadou Fall lors des Mondiaux d'athlétisme à Budapest.

Crédit: Imago

C'est déjà acté, Mouhamadou Fall ne participera pas aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En effet, le sprinteur français a été suspendu neuf mois lundi, la faute à un contrôle antidopage positif à l'heptaminol datant de juillet dernier. Une sanction pour laquelle ses avocats ont déjà annoncé penser à faire appel, dans l'espoir de voir l'athlète du club de Franconville se présenter aux JO cet été. En attendant, c'est un dossier ultérieur qui va le mener devant le Conseil d'état mardi 7 avril devant le Conseil d'Etat.
En effet, selon L'Equipe, c'est pour se défendre dans l'affaire de ses trois manquements à ses obligations de localisation, ce qui luiavait été notifié en juillet 2022, que Fall est convoqué. La Commission des sanctions avait pourtant blanchi le sprinteur de 32 ans l'été dernier, mais l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ne l'a pas entendu de cette oreille. Cette dernière a fait appel et force donc Mouhamadou Fall à se défendre de nouveau, cette fois devant le Conseil d'Etat. Un rendez-vous capital puisque l'homme risque une suspension de deux ans.
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