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Dopage : le Sud-Africain Manyonga, vice-champion olympique de la longueur, suspendu 4 ans

ParAFP

Publié 18/06/2021 à 16:19 GMT+2

ATHLETISME - Malgré une dernière perspective d'appel, le Sud-Africain Luvo Manyonga a été suspendu 4 ans par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) pour des manquements à des obligations antidopage. Le vice-champion olympique du saut en longueur avait déjà été suspendu une première fois en 2012.

Luvo Manyonga

Crédit: Getty Images

Le Sud-Africain Luvo Manyonga, vice-champion olympique en titre du saut en longueur, a été suspendu quatre ans pour manquements à ses obligations de localisation antidopage, a annoncé l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) vendredi. Manyonga, 30 ans, était suspendu provisoirement depuis janvier. C'est la deuxième condamnation antidopage de l'athlète, qui se voit fermer les portes des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet - 8 août) mais aussi de Paris en 2024.
Dernière chance pour lui, Luvo Manyonga peut encore faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), mais sa présence à Tokyo paraît très hypothétique: il n'a plus disputé de compétition depuis sa 4e place aux Mondiaux de Doha (Qatar) en septembre 2019. Vice-champion olympique du saut en longueur en 2016 à Rio, Manyonga avait également été sacré champion du monde de la discipline en 2017 à Londres et vice-champion du monde en salle en 2018 à Birmingham. Il possède un record personnel à 8,65 m qui est également le record d'Afrique.

Une première suspension en 2012

Il avait déjà été suspendu 18 mois pour un contrôle positif à la méthamphétamine en 2012 et a vu ainsi sa sanction alourdie (les quatre ans ont débuté rétroactivement le 23 décembre 2020). Manyonga, qui a grandi dans la pauvreté du township de Mbekweni près du Cap, avait admis avoir été à l'époque dépendant au "tik", un dérivé de la méthamphétamine. L'AIU lui reproche d'avoir manqué un contrôle antidopage le 26 novembre 2019 et d'avoir été trop imprécis dans sa localisation par deux fois en 2020.
Les athlètes de très haut niveau sont soumis à de scrupuleuses obligations de localisation (adresse, stages, entraînements, compétitions), et doivent en plus renseigner chaque jour un créneau d'une heure et un lieu afin de pouvoir être testés de façon inopinée. Trois manquements à ces obligations (un contrôle manqué, le "no show", ou des renseignements imprécis) en moins d'un an sont passibles d'une sanction antidopage.
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