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Le procès d'Oscar Pistorius en arrive à ses dernières joutes oratoires

ParAFP

Publié 06/08/2014 à 12:03 GMT+2

L'accusation et la défense vont jeter leurs dernières forces dans la bataille jeudi et vendredi pour convaincre le tribunal de Pretoria que le champion paralympique Oscar Pistorius a délibérément tué son amie, ou au contraire qu'il s'agit d'une tragique méprise.

L'athlète sud-africain Oscar Pistorius assis sur le banc des accusés durant son procès à Pretoria le 5 mai 2014

Crédit: AFP

Cinq mois après son ouverture devant la Court de Pretoria, le procès d'Oscar Pistorius arrive dans sa dernière ligne droite. L'accusation et la défense vont jeter leurs dernières forces dans la bataille jeudi et vendredi pour convaincre le tribunal de Pretoria que le champion paralympique a délibéré tué sa compagne Reeva Steenkamp ou au contraire qu'il s'agit d'une tragique méprise.
Le procureur Gerrie Nel parlera le premier, jeudi. Il estime que c'est au cours d'une dispute que le sportif sud-africain a abattu Reeva Steenkamp, un mannequin de 29 ans qu'il fréquentait depuis trois mois, le 14 février 2013. L'avocat Barry Roux rappellera ensuite vendredi que l'athlète double amputé, rendu selon lui hypersensible à cause de son handicap, plaide non coupable.
Oscar Pistorius, 27 ans, affirme avoir tué son amie par erreur, croyant ouvrir le feu sur un cambrioleur caché dans les toilettes, en pleine nuit. "Je n'ai pas eu le temps de penser. J'ai entendu du bruit, j'ai pensé que quelqu'un était venu m'attaquer, donc j'ai tiré", avait-il expliqué à la Cour en avril.
Le procureur aura le dernier mot, quitte à ce que la Cour joue les prolongations vendredi après-midi. La juge Thokozile Masipa indiquera enfin quand elle compte rendre son jugement. Pas avant plusieurs semaines, a priori. Oscar Pistorius risque une peine incompressible de 25 ans de prison s'il est reconnu coupable d'assassinat. La sentence sera plus légère si la préméditation est écartée, et il peut s'en tirer avec une simple mise à l'épreuve si la juge ne retient que l'homicide involontaire, selon Me Roux.
La juge est censée ignorer les frasques de Pistorius - en liberté sous caution -, qui font les délices de la presse sud-africaine depuis le drame, et n'ont pas été évoquées au tribunal. Réputé colérique, il s'est encore battu en juillet dans une boîte de nuit. Elle n'est pas censée non plus avoir vu une vidéo, mystérieusement diffusée par une télévision australienne, qui montre le sportif courir sur ses moignons, alors que la défense s'est employée à expliquer qu'il était fort peu mobile sans ses prothèses.
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