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Le journal de Saint-Denis

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ParEurosport

Publié 23/08/2003 à 20:00 GMT+2

Chaque jour, retrouvez les petites infos chic, les déclas choc, qui bruissent dans les travées des tribunes du Stade de France. Au menu du journal de samedi l'échevelé 100m de l'Afghane Lima Azimi, les rencontres des tribunes, la course folle de deux mar

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Crédit: Eurosport

L'Afghanistan se dévoile
Certes, le temps de Lima Azimi ne restera pas dans les annales. Ou alors parmi celles des A00 mètres les plus... lents des championnats du monde. Mais l'exploit de la sprinteuse (?) afghane n'était pas dans le chronomètre (18''32, soit 7 secondes de plus que Chandra Sturrup), mais bien dans le fait qu'elle était présente au Stade de France. Dévoilée, mais habillé d'un tee-shirt commun et d'un bas de survêtement, Lima Aziri, a symbolisé tout à la fois le mouvement de libération de la femme qui s'opère en Afghanistan et la frustre place donnée au sport, en particulier féminin. Elle n'avait jamais voyagé, c'est fait. Elle n'avait jamais couru dans un stade aussi grand, c'est également fait. Elle n'avait jamais porté de pointes pour courir, vloilà donc une séance inaugurale.
Mais ces petites foulées représentent un pas de géant dans un pays qui a changé de régime, qui offre plus de liberté aux femmes. "C'était important pour mon pays, ma famille et moi-même de participer à une compétition comme cela" expliqua-t-elle dans une excellent anglais au cours d'une conférence de presse qui dura infiniment plus que son temps sur le tartan. Les Taliban sont tombés, la terreur également."Comme toutes les filles, je restais à la maison. Quand les filles sortaient, elles avaient souvent des problèmes avec les talibans". Pour la première fois, aussi, Lima Azimi sortit sans son voile et les bras nus. Elle n'a pas trop apprécié.
Fa fiffle
Drôle d'accueil pour le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, au cours de la cérémonie d'ouverture... Alors que le spectacle battait son plein, le premier ministre commença son discours inaugural... sous les sifflets d'une partie du public. Un petit accroc au coeur d'une cérémonie protocolaire dynamique, dépouillée et enjouée.
Les "vieux" du stade
Que font des athlètes qui se croisent en tribune de presse alors qu'ils ne se sont pas vus depuis un moment ? Ils se tombent dans les bras. Chaleureuses embrassades entre Jean-Charles Trouabal, accompagné de la femme de Bruno Marie-Rose, Samantha, Alain Blondel, Stéphane Caristan, et Maryse Ewanje-Epée.
Complètement marteau
Le Stade de France aura... réussi sa première prise de contact avec le marteau. Lors des qualifications, samedi matin, un marteau slovaque a totalement quitté l'aire de lancer pour venir percuter de plein fouet la ligne droite du couloir n°1. Peu après, un autre manquait de faire un "strike" sur les filles d'une des séries du 100m. Il s'en est fallu de quelques secondes. Un souci de disposition de la cage de protection ? "On n'en sait rien, il faut demander au comité d'organisation" répond-on au service de communication du Stade de France.
Lequel s'est borné, par l'intermédiaire de Jean Poczobut, membre de la commission d'appel, à confirmer qu'il y avait "un trou important avec un soulèvement important du revêtement aux deux-tiers du couloir". Et que cela serait réparé pour l'après-midi. Ce qui fut le cas.
Poitrenaud attend le 100m
Forcément, avec ses jambes de feu, Clément Poitrenaud ne pouvait que se sentir passionné par le sprint. "J'attends surtout le 100 et le 200" confirmait l'arrière de l'équipe de France de rugby, qui n'a pas joué contre la Roumanie vendredi, légèrement blessé. Le Toulousain a profité du week-end de repos accordé par Bernard Laporte à ses troupes, en pleine préparation pour la Coupe du monde, prévue en octobre et novembre en Australie, pour retrouver une de ses vieilles passions. "J'ai appris à aimer l'athlétisme au lycée". Ses temps sur 100 et 200 ? "Je ne sais pas vraiment, ce n'est pas significatif".
Tabacco s'est fait inviter
Fidèle à sa légende (on l'a vu côtoyer les plus jolies jeunes filles de Paris) Patrick Tabacco a trouvé l'occasion de se faire inviter au Stade de France par la Vanessa Boslak, la perchiste. Ce qui a permis au 3e ligne du XV de France et du Stade Français de découvrir un sport dont il ignorait les charmes. "Je ne suis pas d'une famille de sportifs et je découvre un peu tout" expliquait-il. Début juillet, il découvrait le cyclisme avec le tour de France.
Le réflexe du jour
Gare de RER de la Plaine Saint-Denis, 20h00. Un flot continu de supporters se dirige vers la gare. Des centaines de personnes s'agglutinent sur les rampes menant au quai. Un premier train fait le plein. Un deuxième se présente, précédé d'un avertissement oral "Ce train ne prend pas de voyageurs, je répète...". Finalement, il s'arrêtera et en prendra. Près de 2000 personnes attendaient de pouvoir regagner Paris. C'est bon, la flexibilité... Par ailleurs, aucun mouvement de grève, menaçant à l'orée des Mondiaux, n'est venu perturber le flux de supporters.
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