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Doublé kenyan pour le marathon : Jepchirchir arrache l'or, l'argent pour Kosgei

Martin Mosnier

Mis à jour 07/08/2021 à 03:27 GMT+2

TOKYO 2021 - La Kényane Peres Jepchirchir a été sacrée championne olympique du marathon devant sa compatriote Brigid Kosgei, favorite de la course, samedi matin à Sapporo, à un millier de kilomètres au nord de Tokyo.

Peres Jepchirchir (Kenia, atletismo). Juegos Olímpicos Tokio 2020

Crédit: Getty Images

Un doublé kenyan mais pas forcément dans l'ordre attendu. Le marathon a livré son palmarès cette nuit. La Kényane Peres Jepchirchir a été sacrée championne olympique devant sa compatriote Brigid Kosgei, favorite de la course, samedi matin à Sapporo, à un millier de kilomètres au nord de Tokyo. Jepchirchir (27 ans) s'est imposée en 2h27'20", avec 16 secondes d'avance sur Kosgei et 26 secondes sur l'Américaine Molly Seidel, médaillée de bronze.
Délocalisé à Sapporo comme les quatre autres courses sur route à la recherche de conditions météo plus clémentes, mais finalement comparables à celles de la capitale japonaise, le marathon féminin a été avancé d'une heure à la dernière minute et s'est élancé dès 6h du matin. La troisième Kényane engagée, la championne du monde en titre Ruth Chepngetich, lâchée du groupe de tête peu avant le passage du trentième kilomètre, a abandonné. Le départ du marathon a été donné sous 25 degrés et 84% d'humidité.
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Le marathon olympique

Crédit: Getty Images

69% d'humidité...

Deux heures plus tard, à huit heures, il faisait déjà 29 degrés pour 69% d'humidité. "Il faisait tellement chaud, ce n'était pas facile. Je suis juste soulagée d'avoir réussi à m'en sortir dans ces conditions", apprécie Jepchirchir, reconnaissable à son style atypique, penché en avant et balancé d'un côté sur l'autre. La première surprise de la course est venue de la défaillance de la troisième Kényane engagée, la championne du monde en titre Ruth Chepngetich, lâchée du groupe de tête d'une dizaine de coureuses peu avant le passage du trentième kilomètre, et qui a abandonné.
Puis deux accélérations portées par le duo kényan au 34e kilomètre, puis au 38e ont resserré ce groupe, d'abord à cinq coureuses (avec Seidel, Salpeter et Chumba), puis à deux seulement, Jepchirchir et Kosgei. Et la première a déposé la seconde autour du 40e kilomètre. "J'ai accéléré et (quand l'écart s'est fait) je me suis dit: 'Waouh, je vais le faire, je vais gagner !'", raconte Jepchirchir.

Première médaille pour les États-Unis depuis dix-sept ans

Kosgei, détentrice du record du monde en 2h14'04" depuis 2019 (le précédent avait été établi par Paula Radcliffe seize ans plus tôt), quatre ans après son tout premier marathon, avait pourtant remporté les quatre précédents marathons qu'elle avait courus, à Chicago en 2018 et 2019, et à Londres en 2019 et 2020.
Seidel (27 ans), qui a été celle qui a offert la plus belle résistance au duo kényan, a fait monter les États-Unis sur le podium olympique du marathon féminin pour la première fois depuis dix-sept ans (Deena Kastor en bronze en 2004), la troisième seulement depuis l'introduction de l'épreuve au programme des Jeux il y a 37 ans (Joan Benoit en or en 1984). "Je n'arrive pas à y croire... Buvez une bière pour moi !", a-t-elle lancé à ses proches joints par un appel vidéo en zone mixte.
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