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COUPE DU MONDE - Les Bleues chutent face à la Serbie et héritent de la Chine

Antoine Pimmel

Mis à jour 27/09/2022 à 16:03 GMT+2

COUPE DU MONDE – L'équipe de France a subi la loi de la Serbie (68-62) mardi, lors de son cinquième et dernier match de poule du Mondial. Déjà qualifiées pour les quarts de finale, les Bleues, encore largement dominées aux rebonds (44 à 25), ratent l'une des deux premières places de leur poule avec cette deuxième défaite en Australie et hériteront des Chinoises en quarts.

Iliana Rupert lors de France - Serbie au Mondial 2022

Crédit: Getty Images

Un match de séries. Les Françaises et les Serbes ont chacune eu leurs temps forts ce mardi matin, à l’occasion du cinquième et dernier match de la phase de poule. Mais à ce sont bien les championnes d’Europe en titre qui ont fini par prendre le dessus sur les Bleues pour l’emporter sur le fil (68-62). Les joueuses de Jean-Aimé Toupane affronteront la Chine en quart.
Elles peuvent avoir des regrets. Malgré un démarrage catastrophique (10-24 après 8 minutes), elles ont été au contact pendant la majeure partie de la rencontre. En faisant donc jeu égal avec la Serbie. Mais les trop nombreux coups de mou, la pression défensive adverse et encore une fois un manque de contrôle du rebond ont fini par plomber cette équipe de France talentueuse mais irrégulière d’un quart-temps à l’autre.

Les rebonds, un vrai problème récurrent

Des failles déjà affichées lors des matches précédents, notamment en ce qui concerne le rebond. Sans être plus grandes ou plus fortes physiquement, les Serbes ont suivi l’exemple des Australiennes, des Canadiennes et des Maliennes en prenant le dessus sous les panneaux. 44 rebonds à 25, avec encore 16 prises offensives concédées à l’adversaire et des secondes chances en pagaille pour Tina Krajisnik (12 points, 13 rebonds) et ses coéquipières.
Les Françaises ont tout de même des capacités de réaction intéressantes. Elles ont passé un 14-0 à cheval sur les deux premiers quarts pour revenir à 24-24 pour ensuite prendre la tête (32-28). Ça n’a pas duré longtemps. Elles ont pris un 9-0 dans la foulée. Les deux équipes se sont échangés les paniers et les séries de points pendant une partie du troisième quart-temps. Avec une Gabby Williams active mais moins prolifique au scoring (12 points, 5 rebonds, 4 passes), l’EDF s’est beaucoup reposée sur son adresse extérieure. Peut-être même trop.

Les Bleues héritent de la Chine

Alors, oui, Marine Fauthoux (par 3 fois) et Sarah Michel ont planté des paniers très importants derrière l’arc dans le money time (58-62 à 2 minutes de la sirène). Mais c’est souvent en cherchant d’abord leurs intérieures près du cercle que les Tricolores sont revenues dans la partie. Alexia Chartereau en a profité pour finir meilleur marqueur des siens avec 16 points. Le problème, c’est qu’elle l’ont fait trop peu souvent. La faute à une défense adverse qui a longtemps essayé de couper complètement le jeu dans la raquette. Fauthoux et ses partenaires ont perdu des ballons en quantité (14). Des erreurs compensées avec autant d’interceptions.
Au final, les Bleues ont plus subi que les Serbes, menées par le ticket Yvonne Anderson (18 points) – Jovana Nogic (17). La France termine donc à la quatrième de son groupe après la victoire de l'Australie sur le Japon ce mardi. Les quatre premiers de chaque poule sont qualifiées, avec un tirage au sort pour savoir qui du troisième ou du quatrième affronte ensuite le premier ou le deuxième de l’autre groupe. C’est donc la Chine qui a été tirée au sort pour affronter l'EDF jeudi.
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