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Kirilenko porte les siens

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/09/2007 à 12:00 GMT+2

Dans le sillage d'un Andreï Kirilenko intenable (29 points, 8 rebonds, 3 contres), la Russie a rejoint l'Espagne en finale de l'Euro. Une victoire (86-74) face à la Lituanie qui peut laisser bien des regrets à l'équipe de France.

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Crédit: Eurosport

A quoi se joue un destin ? A un lancer franc qui tangue et ne rentre pas ? A une volonté collective clairement affichée pour combattre les idées reçues? La Russie n'a pas la plus grande équipe de son histoire. Mais elle possède un collectif que beaucoup de ses devancières peuvent lui envier. Surtout lorsque le leader de cette équipe est étincelant et s'offre un duel étonnant avec la gâchette adversaire, en l'occurence Siskauskas.
Andreï Kirilenko est ainsi. Aussi dégingandé qu'acrobate, aussi imprévisible que génial. Pour permettre à la Russie de rejoindre l'Espagne en finale, l'ailier de Utah aura fait étalage de toute sa classe sans jamais forcer les choses. Juste en laissant le jeu venir à lui pour mieux aspirer ses coéquipiers dans son sillage. Tous les Lituaniens ont tenté de limiter son empreinte sur cette demi-finale. Mais tour à tour, Songaïla et Kleiza ont couru comme des lapins sans jamais parvenir le dompter.
Le tsar Kirilenko aura en tout cas déjoué tous les pronostics. Même si la qualification lituanienne en quart de finale face à la Croatie avait laissé poindre un coup de moins bien, la marge semblait importante pour les coéquipiers d'un discret Jasikevicius (5 points, 4 rebonds, 3 passes). L'entame de match fut d'ailleurs la clé des déboires lituaniens. Vite relégués à 19 points en milieu de deuxième quart temps, on se demanda vraiment par quel moyen les hommes de Butautas Ramunas pourraient inversés le cours des choses.
Une rigueur étonnante
Finalement, la patte de Siskauskas (30 points, 5 interceptions) et la relative adresse à trois points qui permettaient à la Lituanie de grappiller peu à peu son retard. Mais à 52-52 au milieu du troisième quart temps, la tornade Kirilenko faisait la différence. Pénétrations, shoots pris intelligemment, lancers francs, la panoplie complète du super héros. Le quatrième quart temps n'était qu'un long échange de bons procédés. Chaque équipe marquant à tour de rôle. A moins 8 à 1'40 de la fin, les tirs primés restaient en berne et les visages pouvaient doucement s'assombrir côté lituanien.
Pour Kirilenko et sa troupe, la vodka allait couler à flot. Pas tant que ça sans doute puisque la finale face à l'Espagne s'annonce comme un nouveau challenge à relever. Incroyable Russie quand même ! Une équipe de joueurs revanchards, un entraîneur Blatt americano-israélien et l'ensemble offre un jeu d'une grande qualité. Il faudra au moins ça demain pour tenter d'empêcher les champions du monde de devenir pour la première fois de leur histoire, champions d'Europe.
RUSSIE - LITUANIE 86-74
(25-12, 15-21, 25-25, 21-16)
Russie : 27 paniers (dont 8 sur 19 à trois points) sur 54 tirs (50%) - 24 LF sur 31 tentés - 33 rebonds (Kirilenko 8) - 8 passes décisives (Khryapa 4) - 13 balles perdues - 24 fautes personnelles
Marqueurs: Shabalkin (0), Holden (18), Kirilenko (29), Morgunov (6), Samoylenko (2), Khryapa (15), Pashutin (2), Monya (4), Savarsenko (8), Padius (2)
Lituanie : 24 paniers (dont 12 sur 27 à trois points) sur 58 tirs (41%) - 14 LF sur 18 tentés - 33 rebonds (Songaila 6) - 12 passes décisives (Siskauskas 4) - 18 balles perdues - 26 fautes personnelles - Joueur sorti: Songaila (39e)
Marqueurs: Kaukenas (12), Maciulis (0), D. Lavrinovic (0), Siskauskas (30), Songaila (8), Jasaitis (9), Kleiza (5), K. Lavrinovic (2), Jasikevicius (5), Javtokas (3)
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