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Une réaction est déjà attendue pour les Bleus

ParAFP

Mis à jour 01/09/2017 à 23:23 GMT+2

EUROBASKET - Battus d'entrée par la Finlande (86-84), les basketteurs français doivent réagir samedi (15h30) à Helsinki dans leur deuxième match de l'Euro face à la Grèce, une équipe qui reste redoutable malgré l'absence de sa star Giannis Antetokounmpo.

Vincent Collet et Nando de Colo devant Boris Diaw lors de France - Croatie en match de préparation à l'Eurobasket 2017

Crédit: Getty Images

Mathématiquement, "il n'y a pas le feu au lac", comme dit Evan Fournier. "On veut être premiers du groupe et on peut toujours l'être", affirme le meilleur Bleu contre les Nordiques (25 points). La France, qui a perdu contre la Finlande en ouverture (86-84), est déjà allée loin à l'Euro en perdant le premier match. En 2013, l'année de la médaille d'or, elle s'était fait surprendre par l'Allemagne. Même un deuxième revers n'hypothèquerait pas les chances de finir dans les quatre premiers d'un groupe de six où figurent deux équipes présumées au-dessous du lot, l'Islande, dominée par la Grèce dans son premier match (90-61), et la Pologne.
"Cette défaite nous met de la pression, mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Nous avons bien joué les derniers matches de préparation (quatre victoires d'affilée, ndlr), mais nous n'avons pas su faire la transition avec la compétition", explique le sélectionneur Vincent Collet.
La différence ? "C'est qu'en préparation les équipes se concentrent sur elles-mêmes sans essayer de faire déjouer l'autre. Maintenant, les adversaires nous ont 'scoutés' (étudiés) et nous font jouer sur nos faiblesses. Parfois on tombe dans le panneau", dit le capitaine Boris Diaw, dont les coéquipiers ont perdu pas moins de 23 ballons (15 en première période) contre la Finlande.

Faire mieux à l'intérieur

"Ce qui change, c'est la dureté, la contestation. Il y en aura encore plus dans d'autres matches, il ne faut pas se faire d'illusions. On a été un peu légers, la Finlande n'est pas connue pour être une équipe très dure", commente le sélectionneur. Alors que la Grèce si, aurait-il pu ajouter. "Nous concédons la défaite sur les fondamentaux: des balles perdues pas provoquées, des prises d'initiative impatientes et pas cohérentes. On a cruellement manqué de rigueur. Un deuxième axe, c'est le rebond. Avec la différence de taille en notre faveur, on aurait dû être au-dessus", commente Collet.
Pour l'emporter samedi, il faudra faire beaucoup mieux à l'intérieur, les 19 points marqués par Joffrey Lauvergne (4), Boris Diaw (9), Louis Labeyrie (6), Vincent Poirier (0) et Kévin Séraphin (0) paraissant bien pauvres. Ce ne sera pas facile car, contrairement aux Finlandais, les Grecs jouent beaucoup près du panier avec leurs grands (Ioannis Bourousis, 2,15 m), ou moins grands comme... Antetokounmpo. Non pas Giannis, jeune prodige des Milwaukee Bucks dont l'absence, officiellement sur blessure, ajoutée à la retraite internationale du meneur Vassilis Spanoulis, amoindrit considérablement le potentiel des Hellènes, mais son frère aîné moins coté, Thanasis (2,01 m).
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