Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

L'Espagne est sans pitié

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/11/2009 à 17:27 GMT+1

Orléans et l'ASVEL attendront encore. Battus respectivement par Malaga (74-86) et Barcelone (76-62), les deux clubs français sont à la peine dans une compétition qui ne leur fait aucun cadeau. Le top 16 devient de plus en plus une douce utopie.

Eurosport

Crédit: Eurosport

ORLEANS - MALAGA : 74-86
La quatrième marche était elle-aussi trop haute ? Après trois essais infructueux pour tenter de glaner sa première victoire en Euroligue, Orléans pensait avoir son mot à dire face à une équipe de Malaga, mal en point en Liga ACB et handicapée par l'absence de plusieurs joueurs (Gomis, Printezis). Malgré une bonne entame de match, le promu européen allait très vite comprendre que la soirée allait être longue et difficile. L'apprentissage est à ce prix. Il faut accepter de morfler, de prendre quelques fessées pour avancer. Au gré d'une rencontre que les joueurs du Loiret n'auront jamais contrôlé, Philippe Hervé a vite compris que l'Europe est sans pitié et que la France dans ce contexte était devenue un petit Poucet sans grande ambition.
Qu'importe, Orléans a tenté, a voulu bousculer la hiérarchie mais la main chaude de Taquan Dean (30 points, 7/12 à trois points) l'a vite remis à sa place. Celle d'une équipe qui apprend à chaque sortie mais qui n'a pas encore la dimension européenne. Et cela sans faire injure à une équipe volontaire, doté de joueurs intéressants mais sans joueurs clés pour ce genre de combat. Dans une soirée, au final décevante, la bonne surprise fut la performance de Ludovic Vaty. le transfuge de Pau a parfaitement rempli sa ligne de stats (15 points, 10 rebonds, 2 contres en 20 minutes). Un signe d'un apprentissage utile pour l'avenir. La saison européenne d'Orléans ne s'annonçait pas autrement. Une année de transition pour apprendre face au gratin européen. Au soir d'une quatrième défaite de rang et d'une participation utopique au Top 16, le parcours ressemble à un long chemin de croix. La dure loi des clubs français dans une compétition un peu trop taillée pour elle...
BARCELONE - ASVEL : 76-62
Il existe des scores trompeurs. Celui de la rencontre Barcelone-ASVEL de ce soir est de cet acabit. Alors que Villeurbanne a fait jeu égal durant trois quarts temps avec l'ogre catalan, la sentence symbolisée par le bras mécanique de Juan Carlos Navarrro dans les moments décisifs aura témoigné des manquements du champion de France dans la cour européenne. Oui, l'ASVEL a eu du mieux dans de nombreux secteurs de jeu. Dixon, distributeur en début de match avec 4 passes, Ali Traoré, étincelant offensivement (20 points, 8 rebonds), les indices positifs existent mais sont bien maigres face au bilan global qui se veut famélique.
Après quatre matches, le constat est évident. L'ASVEL manque de densité à l'intérieur pour rivaliser et surtout l'absence d'un ailier percutant comme pouvait l'être Sy est un manquement terrible. Les raisons récurrentes sont connues mais l'ASVEL a encore les moyens d'exister dans cette Euroligue malgré tout. Le pire début des clubs français dans l'histoire de la compétition ne doit pas faire oublier une chose. Si Villeurbanne s'imposait à domicile face au Cibona Zagreb et Kaunas, elle pourrait encore croire à un miracle. L'espoir fait vivre....
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité