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Le Pana étouffe Vitoria

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/05/2007 à 14:15 GMT+2

Dans la salle bouillante d'Athènes, le Panathinaikos a dominé Vitoria (67-53) pour accéder à la finale de l'Euroligue. Les Grecs ont imposé une défense impressionnante pour faire déjouer les stars espagnoles. Ils retrouveront pour le titre, le CSKA Moscou

Depuis le début de la saison, on annonçait que le Pana serait favori s'il réussissait à atteindre le Final Four. Conclusion, les Grecs ont mis toute en oeuvre pour accéder à la grande messe du basket européen pour avoir la possibilité de remporter chez eux leur quatrième trophée de l'Euroligue ! Aujourd'hui, on comprend mieux pourquoi. Et Vitoria, qui a été le premier à en faire les frais, pourra témoigner de la difficulté qui attend le CSKA en finale. Car les Espagnols n'ont pas joué contre 12 joueurs mais bien face à plus 18000 Grecs déchainés.
Dans une OAKA surchauffée et tout de vert vêtue, les Basques ont été littéralement dépassés. Par l'ambiance mais surtout par la pression imposée par les protégés de Zeljko Obradovic, qui ont parfaitement préparé leur coup. Car ce succès a été réfléchi et s'est construit en défense. Les Verts du Pana ont étouffé l'attaque basque pourtant l'une des meilleures d'Europe. Limité à 9 unités à la fin du premier quart temps puis 21 à la pause, le TAU de Bozidar Maljkovic n'a jamais trouvé les solutions pour faire exploser la défense athénienne.
Une défense de fer
Scola (6 pts, 7 rbds), nerveux, n'arrivait pas à s'imposer dans la peinture. Rakocevic (4 pts) et Erdogan (11 pts mais 2 sur 7 à trois points) étaient hors du coup derrière l'arc. Et les Hellènes en profitaient pour s'envoler grâce à une meilleure adresse à trois points (6 sur 12 la pause contre 11%). Histoire de retourner aux vestiaires avec un matelas confortable de 14 points (35-21).
Ensuite, les Grecs ont pu gérer cette avance. Tranquillement. Et malgré un sursaut d'orgueil des Espagnols grâce à la fougue de Prigioni (53-47, 37e), les Grecs n'ont pas paniqué. S'appuyant toujours sur leur défense de fer et la domination de Michael Batiste dans la raquette (15 pts, 12 rbds), ils maintenaient les Espagnols à distance. Avant de dérouler après la sortie pour cinq fautes de Scola. Si les Basques repartent pour la troisième fois de suite bredouilles du Final Four, les coéquipiers de Diamantidis filent vers un quatrième titre. Même si avant il faudra se débarrasser du CSKA lors de la finale rêvée par tous les fans grecs.
PANATHINAÏKOS - VITORIA 67-53 (18-9, 17-12, 12-14, 20-18)
Panathinaïkos : 18 paniers (dont 8 sur 24 à 3 points) sur 49 tirs - 23 LF sur 30 tentés - 37 rebonds (Batiste 12) - 10 passes décisives - 15 balles perdues - 25 fautes personnelles
Marqueurs: Alvertis (5), Delk (0), Becirovic (15), Batiste (15), Siskauskas (11), Hatzivrettas (3), Dikoudis (7), Tsartsaris (0), Diamantidis (3), Tomasevic (0), Vujanic (8), Javtokas (0)
Vitoria 18 paniers (dont 4 sur 24 à 3 points) sur 57 tirs - 13 LF sur 23 tentés - 43 rebonds (Peker 8) - 3 passes décisives - 18 balles perdues - 25 fautes personnelles
Marqueurs: Scola (6), Prigioni (6), Rakocevic (4), Vidal (2), Planinic (7), Erdogan (11), Teletovic (0), Peker (7), Splitter (7), House (3)
L'ouverture du bal a tourné court. Le CSKA Moscou aura des arguments dimanche et a encore fait l'étalage de son potentiel. Après avoir survolé la saison régulière (2 défaites en 24 matches), les partenaires du chef d'orchestre Theodoros Papaloukas (11 pds, 7 rbds, 4 pds, 5 interceptions) ont fait parler leur expérience pour retrouver la finale et conserver la possibilité de défendre son titre jusqu'au bout. Et pourtant, Malaga n'a pas démérité. Loin de là !
Arrivés en position d'outsider, les Andalous, avec un Florent Piétrus peu utilisé (2 pts, 2 rbds en 11 min), ont tout tenté pour faire déjouer l'ancien club de l'Armée Rouge. En durcissant leur défense et en jouant la contre-attaque à fond, les Espagnols dans le sillage de Carlos Cabezas (13 points) ont réussi leur pari pendant presque trois quart temps (44-44, à la 30e). Mais voilà ensuite le rouleau compresseur russe s'est mis en route. Ettore Messina, l'entraîneur moscovite, a sorti ses joueurs clefs pour faire la différence.
Largement en tête à la pause (+9), puis rejoint à la dernière seconde du troisième quart-temps, le CSKA a pu compter sur David Andersen (12 points) et Trajan Langdon (13), dans le "money time" pour prendre les choses en main. Et le champion d'Espagne, en manque de taille avec le forfait du géant Daniel Santiago (39 prises pour les Russes contre 26) et a craqué. "Il faut féliciter Unicaja pour l'agressivité et la dureté qu'ils ont mis dans le match. Nous avons gagné parce que nous aussi nous avons été excellents en défense, sauf pendant trois ou quatre minutes (dans le troisième quart-temps)", a commenté le le coach italien. Une chose est sûre : les Moscovites vendront encore sûrement chèrement leur peau dimanche.
LA DECLA : Florent Piétrus (joueur de Malaga):
"On a bien fait notre match. On peut être fier de ce qu'on a fait parce qu'on a tenu le CSKA Moscou pendant presque 35 minutes. On craque dans le dernier quart-temps. Ils font la différence sur le physique et sur l'expérience. Ils nous ont usé physiquement. Sur leur rotation, ils avaient toujours quelqu'un de frais à faire entrer, plus que nous. Ils ont l'habitude de ce genre de matches, alors que nous c'était la première fois. Ca va nous servir pour la prochaine. J'ai fait ce que j'ai pu avec peu de minutes. Ca me servira aussi. J'attends toujours de jouer un peu plus, mais c'est le choix du coach. Ca restera un très bon souvenir. Je ne m'attendais pas à cette ambiance".
CSKA MOSCOU - MALAGA 62 - 50 (18-15, 15-9, 11-20, 18-6)
CSKA Moscou : 25 paniers (dont 4 sur 18 à 3 points) sur 56 tirs - 8 LF sur 14 tentés - 43 rebonds (Andersen 9) - 10 passes décisives - 16 balles perdues - 18 fautes personnelles
Marqueurs: Papaloukas (11), Kurbano (0), Smodis (8), Holden (7), Z. Pashutin (2), Andersen (12), Savrasenko (7), Torres (0), Ponkrashov (0), Langdon (13), Van den Spiegel (2)
Malaga: 19 paniers (dont 8 sur 25 à 3 points) sur 57 tirs - 4 LF sur 5 tentés - 27 rebonds (Jimenez 8) - 13 passes décisives - 12 balles perdues - 20 fautes personnelles
Marqueurs: Sanchez (1), Rodriguez (7), Welsch (2), Cabezas (13), Piétrus (2), De Miguel (4), Tusek (3), Jimenez (6), Faison (4), Brown (8)
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