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Les USA assurent

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/08/2008 à 21:15 GMT+2

Les Etats-Unis ont lavé l'affront de 2004 en sortant l'Argentine 101-81. Une victoire logique face à une équipe qui aura perdu Ginobili et Nocioni en cours de route. En finale, les USA retrouveront l'Espagne, victorieuse de la Lituanie 91-86.

ETATS-UNIS - ARGENTINE 101-81
(30-11, 19-29, 29-24, 24-17)
Argentine : 30 paniers (dont 6 sur 23 à trois points) sur 68 tirs - 15 lancers francs sur 16 tentés - 32 rebonds - 7 passes décisives - 16 balles perdues - 21 fautes personnelles - 1 joueur sorti: Scola.
Marqueurs: Scola (28), Delfino (17), Quinteros (12), Nocioni (10), Gutierrez Llanas (6), Prigioni (3), Ginobili (2), Oberto (2), Gonzalez (1).
Etats-Unis : 32 paniers (dont 10 sur 31 à trois points) sur 68 tirs - 27 lancers francs sur 36 tentés - 43 rebonds - 15 passes décisives - 15 balles perdues - 28 fautes personnelles.
Marqueurs: Anthony (21), James (15), Wade (12), Bryant (12), Paul (12), Bosh (11), Howard (10), Williams (6), Kidd (2).
Si l'Espagne veut réussir l'exploit de battre les Etats-Unis en finale des Jeux dimanche à 8h30, il lui faudra faire tout l'inverse de l'Argentine en début de rencontre. En oubliant de mettre leur réveil à l'heure, les champions olympiques sortants ont totalement hypothéqué leur chance de contrecarrer une équipe américaine loin d'être impériale.
Certes, le résultat brut de la rencontre se veut sans équivoque. La domination physique des Américains a rapidement fait la différence. Les blessures en cours de match de Manu Ginobili et Andres Nocioni ont clairement changé la donne. On ne refera pas le match avec des supputations, surtout que l'entame de match catastrophique des Sud-Américains ne pouvait trouver d'excuses dans les blessures des deux titulaires, présents à ce moment là sur le parquet.
Ginobili, Nocioni manquent à l'appel
L'Argentine a clairement donné le bâton pour se faire battre. En l'espace de 10 minutes, l'écart était acquis (30-11) sans que le jeu américain ne fasse monter au rideau. Sans adresse extérieur, comme souvent, les coéquipiers d'un Bryant très vite en jambes (10 points en 8 minutes) s'évertuaient avant tout à bien défendre. Paradoxalement, la sortie sur blessure de Ginobili allait changer la physionomie du match.
Incapable jusque là de trouver de tir extérieur digne de ce nom, l'Albiceleste allait jouer où on ne l'attendait pas. Son jeu intérieur, dominé en taille, se débattait à l'image de Luis Scola (26 points, 11 rebonds, 2 contres). Portés par leur début de match trop facile, les Américains s'oubliaient offensivement. Le concours de briques pouvait débuter avec au final un bien triste 10/31 à trois points côté US.
Si à la pause, l'écart n'était plus que neuf points (49-40), le manque de réussite extérieure des Argentins allait mettre fin au maigre suspense existant. Revenu avec des intentions défensives précises, le team US reprenait peu à peu le large par la grâce d'un concours de lancers-francs impeccable notamment pour Carmelo Anthony (13/13). La fin était une longue et lancinante agonie pour le tenant du titre.
En s'appliquant à faire déjouer les extérieurs argentins, les Américains ont acquis le droit de proposer un nouveau remake en finale. Celui de 1984 où la bande de jeunes universitaires avec Michael Jordan, Patrick Ewing ou encore Chris Mulin avaient laminé les Ibériques de San Epifanio (96-65) en finale à Los Angeles. 24 ans plus tard, l'histoire devrait avoir un autre parfum. Mais pour contrecarrer la puissance américaine, il faudra clairement que l'Espagne n'oublie pas de mettre son réveil. Sinon, la leçon entrevue en match de poule (119-82) pourrait bien se répéter.
ESPAGNE - LITUANIE: 91-86
(21-19, 19-23, 22-24, 29-20)
Espagne : 26 paniers (dont 4 sur 16 à trois points) sur 61 tirs - 35 lancers francs sur 44 tentés - 33 rebonds - 14 passes décisives - 11 balles perdues - 34 fautes personnelles - 2 joueurs sortis: Jimenez, Lopez.
Marqueurs: Gasol (19), Fernandez (18), Reyes (13), Jimenez (11), Garbajsa (8), Lopez (7), Gasol (6), Rubio (4), Mumbru (3), Rodriguez (2).
Lituanie : 26 paniers (dont 12 sur 31 à trois points) sur 57 tirs - 22 lancers francs sur 26 tentés - 34 rebonds - 15 passes décisives - 18 balles perdues - 22 fautes personnelles - 1 joueur sorti: Jasikevicius.
Marqueurs: Jasaitis (19), Jasikevicius (19), Javtokas (15), Lavrinovic (13), Kaukenas (11), Siskauskas (7), Petravicius (2).
Pour la deuxième fois de son histoire, l'Espagne s'est invitée en finale des Jeux Olympiques. Le champion du monde 2006 a souffert comme prévu pour se défaire de la Lituanie en demi-finale. Mieux armés dans le jeu intérieur et empêchant surtout les arrières lituaniens d'enflammer le parquet, les Espagnols n'ont jamais paniqué, gérant parfaitement leur rencontre.
"On a réussi un match énorme, a réagi l'intérieur Carlos Jimenez. Les Lituaniens nous ont forcé à sortir le meilleur de nous-mêmes. Cette victoire nous donne grande confiance pour finale. On a désormais l'occasion d'écrire l'histoire." La force de l'Espagne réside incontestablement dans sa confiance affichée à chaque sortie.
Même si le dernier écueil aura pour nom les USA, la perspective de réaliser l'exploit est dans toutes les têtes. " Cette équipe a des arguments à tous les postes, explique Sarunas Jasikevicius. Maintenant, pour empêcher les Américains de gagner, il faudra déjà parvenir à les faire douter. Ce ne sera pas chose aisée." Le challenge qui attend l'Espagne est immense, tout comme le talent de cette génération en or.
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