L'ASVEL s'incline de justesse sur le parquet de l'Efes Istanbul (72-68) en Euroligue

Quatre jours après un revers amer contre un autre grand, le Real Madrid (91-84), la partie semblait tourner à la démonstration après le 20-4 encaissé dans le deuxième quart-temps. Un retard que les hommes de TJ Parker ont réussi à reboucher au prix d'une débauche d'énergie fatale dans les derniers instants. Avec trois succès pour huit revers, l'ASVEL reste à une 17e place frustrante au vu des ambitions affichées sur le parquet.

Programmé le 23 octobre, le match avait été reporté en raison de cas de Covid-19 dans l'effectif des Villeurbannais qui n'avaient pas pu aligner suffisamment de joueurs. Dépassée par l'armada de l'Efes, qui caracolait en tête de l'Euroligue avant l'arrêt des compétitions en mars dernier, l'ASVEL a explosé avant la mi-temps, laissant le champ libre aux atouts offensifs des Turcs. Au retour des vestiaires, la défense agressive des Villeurbannais a stoppé le festival stambouliote grâce aux six contres de l'Américain Kevarrius Hayes, impressionnant.

Rassurée défensivement, l'ASVEL est repartie de l'avant, avec une adresse retrouvée à trois points, comme sur une action à quatre points de David Lighty, un tir à 9 mètres accompagné d'un lancer-franc, qui a permis aux siens de repasser devant à sept minutes du buzzer. Face à l'Efes Istanbul, qui a remporté tous ses matches dans le championnat turc, les coéquipiers d'Antoine Diot ont cru à l'exploit, menant même de six points à quatre minutes du terme. Mais l'ASVEL a fini par craquer, débordée par les pénétrations du meneur américain Shane Larkin (18 points) et de son coéquipier serbe Vasilije Micic (22 points). Les Villeurbannais joueront un nouveau match à l'extérieur dès vendredi sur le parquet du Bayern Munich, 3e du classement.