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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/08/2010 à 00:00 GMT+2

Les Français ont retrouvé un peu le sourire après leur match face aux Etats-Unis (86-55). Malgré la lourde défaite et une tournée nord-américaine inquiétante, Nicolas Batum et Boris Diaw se montrent positifs et veulent retenir les progrès entrevus dimanche à New York.

Boris Diaw et Nicolas Batum sous les yeux de Vincent Collet (France)

Crédit: AFP

Les Bleus gardent espoir. Leur tournée nord-américaine devait leur permettre d'y voir plus clair sur leur potentiel après leur balade face à la Tunisie (77-44). Finalement, ils reviennent sur le Vieux Continent avec trois revers en trois matches, une faiblesse offensive criante (58.6 points marqués en moyenne) et des doutes plein la tête. Pourtant, ils ne désarment pas. A deux semaines du Mondial (28 août-12 septembre), ils retiennent surtout le positif.  La claque prise face aux Etats-Unis (-31) ne les a ainsi pas découragés. Mieux encore, leur match au Madison Square Garden leur a remis un peu baume au coeur après les deux désillusions face au Canada, un adversaire qu'ils retrouveront en phase de poules au Mondial.
Suite à leur première mi-temps solide contre Kevin Durant and co, les Tricolores en sont convaincus : ils ont progressé par rapport aux matches face au Canada. "Notre première mi-temps nous montre la direction à suivre", confirme le sélectionneur Vincent Collet, qui était ravi de voir son équipe faire jeu égal avec le Team USA au début de la rencontre (26-26, 14e).  "On a quand même vu qu'ils étaient humains et qu'on pouvait faire quelque chose contre eux, ose Nicolas Batum. On a montré un bien meilleur visage qu'à Toronto. On doit apprendre de ce match."
"On peut avoir des ambitions"
Alors que retenir ? Que sur le plan défensif, la France a encore des arguments à avancer même sans Ronny Turiaf pour jouer les intimidateurs dans la raquette. Boris Diaw confirme : "On a été plutôt bon en défense en première mi-temps, en limitant leurs chances de contre-attaque." Batum trace le même sillon : "On a fait un bon match, sérieux en première mi-temps, on les a empêchés de jouer, on était les yeux dans les yeux avec eux". Sinon ? En attaque, une étincelle s'est rallumée lors des 20 premières minutes durant lesquelles les Bleus étaient plus disponibles dans le sillage d'un Boris Diaw organisateur et d'un Yannick Bokolo inspiré.
S'ils sont très vitre retombés dans leurs travers après la pause (pertes de balle à foison, manque de mouvement, réussite aux tirs en baisse...), les Bleus pensent avoir les capacités de progresser pour arriver mieux armés en Turquie dans un peu moins de deux semaines. Nicolas Batum y croit dur comme fer : "On sait qu'on a quand même beaucoup de choses à travailler mais on peut vraiment grandir. On connaît nos limites actuelles, il va falloir bosser pour les surpasser et être prêt en Turquie", lâche l'ailier de Portland qui ose : "On peut avoir des ambitions." Le temps presse pour les Bleus, qui joueront leur prochain match de préparation le 22 août à Villeurbanne contre la Côte-d'Ivoire.
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