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Fisher, héros d'un soir

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/06/2009 à 07:15 GMT+2

Derek Fisher a été le héros du match 4 remporté par les Lakers contre Orlando (91-99 a.p.). Le meneur, auteur de deux shoots primés décisifs en fin de match, a mis les Californiens sur la voie royale pour le titre. L.A. n'est plus qu'à une victoire du sacre. Merci Fisher...

"The Fish that saved L.A."* a encore frappé. Surnommé ainsi après son shoot miraculeux contre San Antonio lors du 5e match de la finale de Conférence Ouest 2003-2004 alors qu'il restait 0.4 seconde au chrono, Derek Fisher a une nouvelle fois été décisif dans une rencontre de playoffs avec un shoot primé en toute fin de match. Jeudi, le meneur californien a revêtu son costume de héros pour planter un tir primé à 4 secondes du terme de la partie et égaliser à 87-87, offrant ainsi une prolongation aux Lakers lors du match 4 de la finale NBA. Rebelote quelques instants plus tard. Décalé par Kobe Bryant, le numéro 2 des Lakers a mis les Violine et Or sur la voie royale avec un nouveau tir à trois points à 30 secondes de la fin de la prolongation (91-94). Deux actions déjà à classer dans les livres d'histoire de la NBA. "Ça va me hanter pour toujours", reconnaît Stan Van Gundy. Et on comprend l'entraîneur du Magic.
Avec ses deux tirs, Derek Fisher permet à la franchise de la Cité des Anges, qui mène désormais 3 à 1, de faire un grand pas vers un 15e titre NBA. "Ce shoot est plus important (ndrl : que celui de 2004) car j'ai l'impression qu'il nous rapproche de notre but ultime", salive le président du syndicat des joueurs. Fisher savoure. Et pas seulement car il a presque une nouvelle bague dans la poche. Il a aussi répondu de la plus belle des manières à ses détracteurs. Depuis le début des playoffs, Fisher était montré du doigt. A 34 ans, on lui reprochait sa lenteur et son adresse défaillante. Et surtout ses soucis défensifs après avoir souffert contre Aaron Brooks, Chauncey Billups et même Rafer Alston au dernier match. Mais Phil Jackson n'a jamais perdu en confiance en lui. Persuadé que son expérience pouvait peser à un moment. Et le match 4 lui donne raison.
"Une question de caractère"
En délicatesse avec son shoot durant les trois-quarts de la rencontre (0 sur 5 à trois points), Fisher ne s'est pas inquiété et a pris ses responsabilités au meilleur des moments. " C'est une question de caractère, pas seulement de talent, se réjouit Master Zen. Il a eu une première moitié difficile au shoot mais il n'a pas baissé les bras. Ce n'est pas le meneur le plus rapide qui soit mais il a l'intelligence du jeu et il n'a pas peur de ne pas passer la balle à Kobe (Bryant) quand Kobe la demande et qu'il y a mieux à faire que de lui donner. J'ai besoin de ce type de joueur." Un bel hommage partagé par Bryant : "Ça, c'est Derek. Il a une confiance extrême et je me demande même si ses tirs en fin de match sont pas plus faciles à mettre pour lui que ceux d'avant", lance la star californienne.
Avec ses 39e et 40e tirs primés, Fisher, troisième marqueur à trois points de l'histoire des finales NBA, n'est plus qu'à deux paniers à trois points de Michael Jordan et treize de Robert Horry. Et à force de s'offrir de tels shoots, il pourrait venir concurrencer son ancien coéquipier, surnommé Big Shot Rob pour ses shoots décisifs avec les Lakers ou encore San Antonio. "J'ai encore quelques bagues de retard sur lui. Je ne peux définitivement pas me comparer à Horry", tempère le meneur, qui n'a jamais été aussi près de décocher son quatrième titre. De là dire que The Fish saved L.A. again...
*"Le poisson qui a sauvé L.A."
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