Nos récompenses

Comment passer à côté ? Certes, Kobe Bryant a été égal à lui-même avec les Lakers tout comme Dirk Nowitzki à Dallas. Certes, Kevin Durant a pris une autre dimension pour guider Oklahoma City. Mais LeBron James a encore sorti une saison monstrueuse. Ses statistiques parlent d'elles-mêmes. Avec 29.7 points à 50.3 %, 7.3 rebonds, 8.6 passes, 1.6 interception et 1 contre de moyenne, l'Elu a régalé. Et surtout, il a entraîné les Cavs dans son sillage. La franchise de l’Ohio possède ainsi le meilleur bilan de la Ligue et rêve de continuer sur sa lancée durant les playoffs pour offrir une bague à son leader. Sans surprise, ce dernier devrait conserver son titre de MVP.

- LeBron James (Cleveland Cavaliers) : 100% (Vincent Bregevin, Glenn Ceillier, Philippe Da Costa, Maxime Dupuis, Sébastien Petit, Anthony Procureur, FX Rallet)

Débarqué cet été à Atlanta, l'ancien joueur de Chicago, New York et de Golden State a rapidement trouvé sa place aux Hawks.  Son statut de remplaçant ? Ce n'est pas un souci, loin de là. Le costume lui sied même à merveille. S'il passe derrière Joe Johnson et Mike Bibby au début du match, Crawford est devenu un joueur clef. Il est même le meilleur marqueur de ceux qui n'ont pas commencé un match dans le cinq majeur de leur équipe cette saison avec ses 18 points de moyenne. Son influence et son côté décisif le rendent presque incontournable cette année pour succéder à Jason Terry, qui se montre pourtant toujours aussi précieux à Dallas.

- Jamal Crawford (Atlanta Hawks) : 85.7 % (Vincent Bregevin, Glenn Ceillier, Philippe Da Costa, Maxime Dupuis, Sébastien Petit, FX Rallet)

- Lamar Odom (Los Angeles Lakers) : 14.3% (Anthony Procureur)

Difficile de passer à côté.  Si Josh Smith enchaîne les actions défensives d'éclat à Atlanta à l'image de Gerald Wallace à Charlotte, le Monsieur Muscle d'Orlando reste incontournable dans ce registre.  Son abattage dans la peinture avec sa grande carcasse en fait une arme d'intimidation redoutable pour le Magic. Ses statistiques en disent ainsi long. Pour la deuxième saison de rang, il est le patron de la NBA aux rebonds (13.2 prises par match, dont 9,7 en défense) et aux contres (2.8 par match). Un rendement qui permet à la franchise floridienne d'aborder les playoffs avec le deuxième strapontin à l'Est.

- Dwight Howard (Orlando Magic) : 57.1% (Glenn Ceillier, Philippe Da Costa, F.X. Rallet, Anthony Procureur)

- Josh Smith (Atlanta Hawks) : 28.6% (Vincent Bregevin, Sébastien Petit)

- Gerald Wallace (Charlotte Bobcats) : 14.2% (Maxime Dupuis) 

20.1 points, 5.3 rebonds et 5.8 passes. Seuls Oscar Robertson, Michael Jordan et LeBron James avaient réussi la prouesse de terminer leur saison de rookie avec au moins 20 points,  5 rebonds et 5 passes de moyenne. Tout est dit. Malgré la fin de saison montreuse de Stephen Curry à Golden State (21.4 pts, 5.4 rbds, 7.6 pds après le All Star Break) et si Brandon Jennings a signé quelques cartons mémorables avec Milwaukee (55 pts le 14 novembre), Evans s'impose naturellement comme le rookie de l'année au sein de notre rédaction.

- Tyreke Evans (Sacramento Kings) :100% (Vincent Bregevin, Glenn Ceillier, Philippe Da Costa, Maxime Dupuis, Sébastien Petit, Anthony Procureur, F.X. Rallet)

L'un des choix les plus difficiles. Depuis son arrivée en NBA, on était resté un peu sur notre faim avec Andrew Bogut. Le numéro 1 de la draft 2005, qui avait manqué une grande partie du dernier exercice en raison de soucis au dos, a été à la hauteur des espérances et a été l'une des explications de la bonne saison des Bucks avec ses 15.9 points, 10.2 points et surtout 2.1 contres par match. Kevin Durant , qui a progressé dans presque toutes les catégories et notamment aux points (30 pts en 2009-20010 contre 25.2 pts en 2008-2009), a lui aussi retenu l'attention de notre rédaction. Marc Gasol (Memphis) ou Danilo Gallinari (New York) auraient également mérité une mention. Mais c'est Aaron Brooks, qui sort vainqueur de ce vote.  En passant de 11.2 à 19.7 points, de 3 à 5.3 passes et en augmentant ses pourcentages d'adresse (43.2% contre 40.4 en 2008-2009 aux tirs et surtout 39.7% contre 36.6% aux primés), l'arrière de Houston a encore passé un palier pour devenir un joueur majeur des Rockets.

- Aaron Brooks (Houston Rockets) :  57.1% (Vincent Bregevin, Glenn Ceillier, Philippe Da Costa et Maxime Dupuis),

- Kevin Durant (Oklahoma City) : 28.6% (F.X. Rallet, Sébastien Petit)

- Andrew Bogut (Milwaukee Bucks): 14.2 % (Anthony Procureur)

La bataille entre les deux Scott a fait rage. Entre les deux, notre coeur balance.  Scott Skiles a su faire de son équipe l'une des surprises de la conférence Est grâce notamment à une belle osmose et notamment en défense. Scott Brooks a, de son côté, réussi à former une équipe redoutable avec sa jeune troupe pour épauler Kevin Durant. Sous sa coupe, le Thunder est passé de 23 victoires et 59 défaites en 2008-2009 à un bilan plus que positif (49 v. -32 d.). Les deux coachs ont surtout qualifié leur formation en playoffs à la surprise générale.

- Scott Skiles (Milwaukee Bucks) : 57.1%  (Vincent Bregevin, Glenn Ceillier, Philippe Da Costa, Sébastien Petit) 

- Scott Brooks (Oklahoma City) :  42.9% (Maxime Dupuis, Anthony Procureur, F.X. Rallet)

Un double-double sur une saison ! Une première pour un Français. Avec 10.6 points et 11 rebonds lors de ses 63 matches, Joakim Noah a réalisé sa meilleure saison depuis son arrivée en NBA.  De quoi passer devant Tony Parker, qui a vécu une saison gâchée par les blessures (16 pts, 5.7 pds), Boris Diaw, moins en vue que la saison passée avec les Bobcats (11.3 pts, 5.2 rbds, 4 pds) ou encore Nicolas Batum, qui n'a joué que 36 matches mais s'est également illustré en doublant sa moyenne de points (10.1 pts). Malgré une pointe à 40 points en mars et quelques coups d'éclat, Rodrigue Beaubois (7.1 pts) a eu un temps de jeu trop limité à Dallas pour avoir un véritable impact. Mais ses débuts se sont avérés prometteurs.

- Joakim Noah (Chicago Bulls) : 100 % (Vincent Bregevin, Glenn Ceillier, Philippe Da Costa, Maxime Dupuis, Sébastien Petit, Anthony Procureur, F.X. Rallet)