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NBA - Finales 2014 : Les Spurs sacrés après leur victoire contre Miami dans le match 5 (104-87)

Geoffrey Steines

Mis à jour 16/06/2014 à 06:27 GMT+2

San Antonio a remporté dimanche le cinquième titre NBA de son histoire, aux dépens de Miami, son bourreau de l'an passé, en dominant le match 5 (104-87). Les Spurs ont réalisé une nouvelle démonstration de basket dans ces Finales. Si Tony Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan ont tous apporté leur écot dans cette rencontre, Kawhi Leonard a logiquement décroché le titre de MVP des Finales.

Kawhi Leonard, Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili après le titre des Spurs

Crédit: AFP

Les Spurs n’en pouvaient plus d’attendre de retoucher le trophée Larry O’Brien. San Antonio a emballé le cinquième titre de l’histoire de la franchise à sa première occasion. Les Texans ont atomisé Miami à domicile dimanche dans le match 5 de la série (104-87), offrant une démonstration similaire aux deux rencontres précédentes en Floride. Encore homme du match (22pts, 10rbds), Kawhi Leonard a logiquement été élu MVP des Finales. Tony Parker (16pts), qui a dépassé au passage Magic Johnson pour devenir le douzième meilleur marqueur de l’histoire des play-offs, et Boris Diaw (5pts, 9rbds, 6pds) ont encore largement participé à ce succès. Les deux potes de l’INSEP sont au sommet de leur carrière ensemble, neuf mois après leur sacre à l’Euro avec les Bleus. TP décroche sa quatrième bague en NBA, Babac sa première. Tim Duncan en est lui à cinq titres, tous remportés avec San Antonio, rejoignant Kobe Bryant, Magic Johnson, Steve Kerr ou encore Dennis Rodman au panthéon.
Les hommes de Gregg Popovich, grand artisan de l’œuvre collective parfaite livrée par ses ouailles, prennent leur revanche de la saison passée, lorsqu’ils avaient mené 3-2 dans la série face au Heat avant d’abandonner le titre sur le fil. L’insondable douleur ressentie à ce moment-là par TP, Manu Ginobili et consorts est oubliée. Ils renouent avec le Graal sept ans après leur dernier titre. Et c’était déjà aux dépens de LeBron James, alors joueur de Cleveland. Meilleur marqueur de la rencontre (31pts), LBJ a fini le match désabusé, la tête tombant dans les mains de désarroi. Comme tous ses comparses, il a terminé le match sonné, roué de tirs longue distance et assommé par la leçon de basket donné par les Spurs.
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Les Spurs sur le banc juste avant d'être sacrés champions contre Miami

Crédit: AFP

Dimanche, tout avait pourtant commencé comme dans un rêve pour Miami, entré dans cette rencontre sans lendemain avec la rage d’une équipe dos au mur. Dans le sillage d’une défense étouffante, les Floridiens ont rapidement creusé l’écart au tableau d’affichage (6-22 après sept minutes, plus gros écart des Finales en faveur du Heat). San Antonio semblait avoir perdu son basket et était pénalisé par une réussite balbutiante. Cela n’a pas duré. Comme par magie, à la sortie d’un temps-mort pris par Popovich, tout est rentré dans l’ordre pour les Texans. Les shoots se sont mis à tomber dedans de partout (48% aux shoots, 48% derrière l’arc sur la rencontre) et le ballon a retrouvé du mouvement, filant de main en main à toute vitesse. Portés par un Ginobili en feu (19pts), à l’image d’un dunk monstrueux, les Spurs ont progressivement refait leur retard.

Ginobili et Mills, les détonateurs

Ils se sont appuyés sur leur défense serrée pour maintenir le Heat à onze points dans le deuxième quart-temps, plus faible total de la franchise dans ces play-offs 2014. Ce cocktail détonant a permis à San Antonio de virer en tête à la pause (47-40). Une différence loin d’être insurmontable pour Miami à cet instant de la partie. Mais James était bien trop seul pour ramener ses partenaires dans le match et la série sur la côte Est. Symboles de la panne aux shoots du Heat (40%), Dwyane Wade (11pts) et Chris Bosh (13pts) ont cumulé un triste 10/26, dont 1/7 à 3-pts. De l’autre côté du terrain, Patty Mills était chaud bouillant (5/8 à 3-pts), menant la charge du banc texan. En bon MVP des Finales, le troisième plus jeune de l’histoire après Magic Johnson et Tim Duncan, Leonard a répondu à tous les (petits) rapprochés au score des Floridiens en prenant ses responsabilités.
A l’envers pendant quasiment trois quart-temps (0/10), Parker a même trouvé le moyen de jouer un rôle clé au moment de sceller la victoire de San Antonio en réglant la mire (7/18 au final). Son compère de toujours, Tim Duncan (14pts), a conclu la partie les yeux remplis de larmes. De joie bien entendu. Il faut dire qu’il pourrait bien avoir disputé le tout dernier match de sa carrière ce dimanche. Quoi de plus beau que de terminer sur un titre NBA ? C’est certainement à cette question que Duncan, seul joueur titulaire à remporter un titre sur trois décennies différentes, devra répondre au moment de décider de son avenir. Avec la perspective d’un premier "back-to-back" dans l’histoire du club à ramener la saison prochaine. Avant d'y songer, il est temps de savourer un titre tant mérité pour ces Spurs.
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2013-14 NBA Finals, San Antonio Spurs, Tony Parker, Marco Belinelli (AFP)

Crédit: AFP

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