Durant et les Warriors frappent fort d’entrée contre Cleveland !

Kevin Durant a pris la décision difficile de quitter Oklahoma City pour rejoindre Oakland avec l’intention de gagner des titres. Goûter à nouveau à l’atmosphère si particulier des finales. Avoir une chance de peser dans les matches les plus importants et les plus scrutés de l’année. Après un coup d’essai en 2012 avec le Thunder, il faisait donc son grand retour à ce stade de la compétition cette nuit. Il a été servi. Si les deux équipes étaient rouillées en début de partie, la faute à plusieurs jours sans jouer, le niveau d’intensité était tel que les premières minutes ont suffi à justifier l’attente de ce premier clash entre les deux armadas les plus dominantes de la NBA.

Devant une telle pression, KD n’a pas flanché. Au contraire. Ses douze points rapides ont donné un premier avantage aux Warriors à l’issue du premier quart temps (35-30). Ce n’était qu’une mise en bouche. Il prenait simplement la température. Trop long, il a gêné un LeBron James contraint de se mettre au boulot en défense. Trop talentueux, il a exploité chaque erreur de la défense des Cavaliers, terminant avec 38 points. Trop altruiste, il a su profiter de l’attention portée sur lui pour mettre ses coéquipiers sur orbite (8 passes décisives). A commencer par Stephen Curry.

Nerveux sur ses premiers tirs, le double-MVP est monté en puissance tout au long du match. Déjà auteur d’un premier coup de chaud dans le premier quart, il a fait la différence dans le troisième en inscrivant 14 de ses 28 points. Dépassés, les joueurs de Cleveland ont pris le bouillon. De 8 points l’écart est grimpé à 15. Puis 18 sur un tir primé de Curry. Puis 24 sur un nouveau panier lointain de Draymond Green. Kyrie Irving lui répondait ensuite au buzzer (93-72).

L’efficacité du tandem Curry – Durant (66 points à eux deux) s’est avérée insurmontable pour les champions en titre. Même avec un LeBron James omniprésent (28 pts, 15 rbds et 8 pds) mais maladroit (9/20 aux tirs, 8 balles perdues). Un peu à l’image de son équipe, le King a sombré, multipliant les mauvais choix. L’addition est donc sacrément corsée à l’arrivée. Les Warriors ont frappé les premiers et ils ont frappé fort. Leur supériorité sautait aux yeux sur le parquet et ils disposent désormais aussi de l’avantage psychologique avant le Match 2 des finales, programmé pour dimanche.