Guerschon Yabusele et l'équipe de France : "Partager mon temps de jeu avec Wembanyama sera un plaisir"

Guerschon Yabusele, devenu l'un des leaders des Bleus et du Real Madrid, affirme dans une interview à l'AFP que "partager son temps de jeu" en Bleu avec Victor Wembanyama, amené à "devenir le visage de la NBA", "sera un plaisir".

Guerschon Yabusele : Comme pendant toute ma carrière, j'essaye toujours de donner le meilleur de moi-même sur le terrain. Avec l'arrivée de Facundo Campazzo (ex-meneur de Denver en NBA) le travail devient plus facile pour tout le monde. Cette année je suis plutôt pas trop mal au niveau du shoot. J'essaye aussi de faire mal, dans une équipe où tout fonctionne.

G. Y. : Dans notre équipe la plupart des joueurs ont joué en NBA, ils ont vraiment touché ce très haut niveau. Donc forcément avec ces joueurs d'expérience on avait toutes nos chances. Après, c'est un contexte différent parce qu'ils n'avaient pas fait beaucoup de matches alors que nous on était déjà dans la saison. Mais ça montre qu'on a un très haut niveau.

G. Y. : Par rapport à la NBA j'ai toujours dit: "les portes ne sont pas fermées'. Aujourd'hui je suis joueur du Real Madrid. Je suis sous contrat ici, ça se passe super bien. Donc repartir oui, mais dans des bonnes conditions. J'aimerais avoir un autre rôle que celui que j'avais (à Boston de 2017 à 2019, NDLR), sachant que j'ai pris en maturité.

G. Y. : "Il ne faut pas chercher d'excuses : on a été nuls, on a perdu. Il nous a manqué beaucoup de choses parce qu'en prépa on avait été bons. C'était ma première Coupe du monde, je suis forcément très déçu parce que je l'attendais. Mais bon on essaye de se remettre dans le droit chemin et se dire que aux JO à Paris il va falloir montrer un autre visage. C'est là qu'il va falloir vraiment tout donner.

G. Y. : C'est vrai qu'on me met parmi les leaders du groupe mais je me vois encore comme le petit jeune. Peu importe si je joue 5, 10, 15 minutes, si je dois partager mon temps de jeu, il faut vraiment qu'on essaye de se donner la chance en ramenant les meilleurs joueurs et qu'on aille aux JO avec la meilleure équipe possible parce qu'on peut vraiment faire quelque chose.

G. Y. : Je suis très content qu'il soit là. C'est l'avenir du basket français. Ce qu'il fait c'est juste incroyable. Être jaloux ou mauvaise langue, je suis pas du tout comme ça. J'espère qu'il sera là aux JO. J'ai hâte de jouer avec lui, qu'on puisse s'apprendre des choses. Parce que le fait qu'il soit dans l'équipe et tout ce qu'il va faire ça va aider tout le monde. Moi je suis à la recherche de titres avec l'équipe de France. C'est très important pour nous et pour le basket français. Partager mon temps de jeu avec lui sera un plaisir.

G. Y. : Bien sûr, il le montre déjà. Ce qu'il fait c'est quand même assez impressionnant. On dirait qu'il est facile. Pour l'instant, je ne l'ai pas vu en difficulté. Tout lui arrive facilement, il score facilement et il est avec un des meilleurs coaches qu'il aurait pu avoir. En terme de maturité et d'expérience il va vraiment beaucoup apprendre mais je lui souhaite que le meilleur. C'est quelqu'un de très gentil, il est vraiment motivé. Je suis sûr qu'il deviendra aussi le visage de la NBA.