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NBA - Gregg Popovich après l'humiliation des Spurs face à OKC : "On doit en avoir marre de se faire botter le cul"

Cyril Morin

Mis à jour 15/11/2023 à 09:46 GMT+1

Balayés de manière gênante ce mardi par Oklahoma (123-87), les San Antonio Spurs ont connu une soirée cauchemardesque, à l'image d'un Victor Wembanyama passé à côté (8 points, 14 rebonds). La troupe de Gregg Popovich vient d'essuyer six revers de rang qui pèsent dans les têtes. En l'état, les playoffs sont une chimère pour cette jeune équipe, terriblement imparfaite.

Les Spurs de Wembanyama laminés par OKC

Crédit: Getty Images

L'humiliation fut totale. Ce mardi, le duel entre les San Antonio Spurs et le Thunder d'Oklahoma avait eu les faveurs de TNT, pour être diffusé nationalement. La perspective du duel entre les deux intérieurs de demain, Victor Wembanyama et Chet Holgrem, était trop alléchante pour passer à côté. Finalement, la chaîne a regretté son choix.
Alors que la victoire d'OKC ne faisait plus de doute, TNT a décidé de couper la diffusion pour montrer plutôt la fin de match haletante entre les Sixers et les Pacers (126-132). Comme si la prestation des Spurs était trop indigente pour être montrée jusqu'au bout…

Popovich déçu de l'attitude

L'écart final entre les deux équipes (123-87) souligne encore un peu plus cet état de fait. Et insiste sur les carences, terribles, de ces Spurs nouvelle génération, qui viennent d'enchaîner six revers de rang pour pointer à la 14e place de la Conférence Ouest, juste devant les Grizzlies. Les play-offs s'éloignent déjà à mesure que les nuages s'accumulent.
"Je sais que c'est une jeune équipe mais deux choses ne doivent pas arriver, a résumé Gregg Popovich après coup en conférence de presse. A un moment, on doit en avoir marre de se faire botter le cul. Et, deuxièmement, on doit comprendre que c'est un match de 48 minutes".
La résignation qui habitait les Spurs mardi dit beaucoup de l'état actuel des troupes. Le général en chef, tout juste arrivé en NBA, ne peut pas faire des miracles à chaque fois même si son match très compliqué n'aide pas (8 points, 14 rebonds, 4/15 au tir). Et, autour, c'est encore naïf et maladroit.
La différence se fait sans doute là. Quand Chet Holgrem, dont le duel avec Wemby était attendu, plafonne à 9 points et 7 rebonds, il est secondé par un All-Star qui tient son rang, Shai Gilgeous-Alexander (28 pts, 6 rebonds, 5 passes et 7 interceptions).
Il y a beaucoup d'ajustements à faire
"Je ne suis pas concentré sur les 15 années à venir, juste sur le fait d'aider Oklahoma à battre les Spurs", a d'ailleurs commenté Holgrem après coup. Voilà toute la différence entre un projet collectif déjà rodé et un autre encore en phase d'expérimentations.
"Il y a beaucoup d'ajustements à faire, a d'ailleurs soufflé Wemby en quittant le Paycom Center mardi. Ça va être un projet à long-terme. On est en train d’expérimenter des choses, mais la façon dont j’aime jouer, c’est quand on gagne". Ce n'est pas pour tout de suite.
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Victor Wembanyama

Crédit: Getty Images

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