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Noah: Paris attend

ParAFP

Mis à jour 16/11/2011 à 18:24 GMT+1

Le Paris-Levallois attend toujours une réponse de Joakim Noah que le club francilien a contacté pour éventuellement venir le renforcer le temps du lock-out en NBA.

Chicago Bulls' Joakim Noah (13) celebrates after scoring against the Atlanta Hawks in the first half of Game 6 of their NBA Eastern Conference basketball playoff series in Atlanta, Georgia May 12, 2011

Crédit: Reuters

"On attend toujours, on lui a laissé des messages mais il ne nous a pas encore recontactés", a déclaré à l'AFP le président du PL, qui avait déjà mis à l'essai un autre pivot français de la NBA, Alexis Ajinça, il y a deux semaines avant de le laisser partir à Hyères-Toulon. "Ca me brancherait grave", avait lâché Joakim Noah, pivot des Chicago Bulls, lundi soir lors de l'émission de Tony Parker, exilé de luxe à Villeurbanne, sur RMC lorsqu'il fut interrogé sur une éventuelle venue à Paris. "J'ai entendu ça mais on reste très prudent car cela ne nous a été confirmé directement ni par le joueur ni par son entourage", a souligné Francis Flamme.
Avant de partir habiter à New York avec sa mère, Joakim a découvert le basket à Levallois à l'âge de sept ans aux côtés notamment de Ron Stewart, aujourd'hui directeur du centre de formation du PL. "C'est Ron qui est en contact avec Joakim mais avec la confirmation du lock-out on peut s'attendre à ce que des clubs européens plus huppés que nous fassent des propositions à Noah", a ajouté Francis Flamme, soulevant un autre problème: Joakim Noah n'est pas reconnu comme "JFL" (joueur formé localement).
Pour avoir fait toutes ses classes aux Etats-Unis, Noah aurait besoin d'une dérogation, par exemple en tant qu'international français, pour avoir ce statut de "JFL". Selon les règlements de la Ligue nationale de basket, un club ne peut avoir plus de cinq "non-JFL" dans son effectif. Or le Paris-Levallois en a déjà cinq. Pour faire jouer Noah, il faudrait donc soit qu'il obtienne une dérogation soit que le PL mette sur la touche un de ses joueurs "non-JFL". "Mais on n'en est pas encore là", a conclu Francis Flamme. Depuis le début du lock-out, sept Français de la NBA ont trouvé refuge en France: Nicolas Batum (Nancy), Pape Sy (Gravelines), Ian Mahinmi (Le Havre), Alexis Ajinça (Hyères-Toulon), Tony Parker et Ronny Turiaf (Villeurbanne) ainsi que Boris Diaw (Bordeaux/ProB).
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