Tony Parker, nouveau coach des U17 France : "J'ai postulé comme tout le monde"
Mis à jour 07/11/2025 à 14:58 GMT+1
Alors qu'il a entamé sa formation l'été dernier pour passer ses diplômes d'entraîneur, Tony Parker a été désigné coach de l'équipe de France U17 pour 2026. L'ancien meneur des Bleus savoure évidemment cette nomination et est revenu pour L'Equipe sur ce joli "symbole".
Tony Parker lors des Jeux olympiques de Paris 2024.
Crédit: Getty Images
C'est parti ! Tony Parker va débuter sa nouvelle vie. Et comme un beau symbole, c'est avec l'équipe de France que cette page va s'écrire. TP a en effet été choisi pour devenir le prochain sélectionneur de l'équipe de France U17. "La grande nouveauté est bien évidemment l'arrivée sur le banc de Tony Parker qui guidera la génération 2009, 5e de l'EuroBasket U16, pour la Coupe du monde U17 en Turquie", annonce la FFBB dans son communiqué sur les noms des entraîneurs des équipes de France jeunes pour 2026.
C'est donc une nouvelle étape importante qui s'annonce pour Tony Parker, qui a révélé en août son intention de se lancer dans une carrière de coach. "Je suis content de pouvoir commencer ma carrière de coach avec l'équipe de France. Pour moi, c'est tout un symbole", avoue l'ancien meneur des Bleus et de l'ASVEL dans une longue interview accordée à L'Equipe. Et pour le Mondial l'été prochain, il aura donc l'occasion de mener une génération emmenée par le nouveau phénomène annoncé du basket tricolore Nathan Soliman (qui ne cesse d'impressionner avec l'INSEP) ou encore Aaron Towo-Nansi, la petite pépite de Cholet où il découvre déjà l'élite du haut de ses 16 ans.
Il faut que je fasse mes preuves et il faut que je réussisse
Pour obtenir ce nouveau rôle, Tony Parker a expliqué avoir candidaté comme n'importe quel autre coach désireux de poste. "J'ai postulé comme tout le monde, j'ai expliqué mon projet à Jacky Commères (directeur des équipes de France), Alain Contensoux (DTN et DG de la Fédération) et Ruddy Nelhomme (entraîneur des U19). Ensuite, ils sont revenus vers moi et ils m'ont dit qu'ils adhéraient à ma vision et que j'avais le job, raconte le champion d'Europe 2013. Ils m'ont dit qu'ils étaient très impressionnés par rapport à mes premiers jours de stage et tout ce que j'avais fait au mois d'août et au mois de septembre. Et que c'était suffisant à leurs yeux, que j'étais la bonne personne pour accompagner ce projet avec les U17." Car Tony Parker s'active déjà depuis des mois pour rentrer dans son nouveau costume.
Désireux de passer ses diplômes en France et alors qu'il s'est inscrit au DES (Diplôme d’État Supérieur), le quadruple champion NBA a débuté sa formation en septembre. Avec une semaine au Mans puis une autre à l'INSEP avant d'enchaîner depuis au rythme de quatre jours de formation par mois dans des villes différentes jusqu’au mois de juin, où tous les membres de la formation vont passer leur diplôme. Et si cela en surprend plus d’un de le voir s’infliger cela étant donné son CV monstrueux et son expérience hors du commun dans l’Hexagone, lui sait où il va. "Beaucoup de gens, aux États-Unis, me demandent : 'Mais pourquoi tu passes des diplômes ? On n'a pas besoin de faire ça en NBA !' J'avais déjà reçu des offres pour aller en G-League. Mais pour moi, c'est important de commencer en France. J'en fais un principe et je veux respecter le job de coach", explique la légende tricolore, qui a choisi notamment Vincent Collet comme mentor pour sa formation.
Une question de principe donc. Mais Parker n’est évidemment pas là pour se contenter de cela. Ce n’est pas son style. Il voit grand comme toujours. Et s’il a choisi de commencer par la base, il reste ainsi focus sur son rêve ultime qu'il a fixé dès l'annonce de son désir de se réorienter vers le coaching : retrouver la NBA et l'équipe de France sur un banc. Pour cela, il a cependant conscience de devoir franchir quelques étapes. Mais cette expérience avec les Bleuets peut évidemment l'y aider. "Je l'ai dit fin août, mon rêve, c'est de coacher en NBA et un jour avoir l'équipe de France. Mais pour l'instant, c'est très, très loin pour moi. Maintenant, il faut que je m'établisse, il faut que je fasse mes preuves et il faut que je réussisse", prévient-il encore dans L'Equipe.
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