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Euroligue | Le Panathinaïkos champion treize ans après son dernier sacre, grâce à sa victoire contre le Real Madrid
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Publié 26/05/2024 à 23:14 GMT+2
Le Panathinaïkos avait quelque chose en plus dimanche soir à Berlin, lors de la finale de l'Euroligue remportée face au Real Madrid (95-80). Un brin de réussite, sans doute, que certains rapprocheront au chiffre 13, comme les 13 années d'attente depuis le dernier sacre des Grecs, en 2011. Des grands joueurs, aussi, comme Kostas Sloukas, auteur de paniers décisifs dans le 4e quart-temps.
Les joueurs et le staff du Panathibaikos célèbrent leur victoire en finale de l'Euroligue face au Real Madrid.
Crédit: Getty Images
Le "Trèfle" chanceux treize ans après son dernier sacre : le Panathinaïkos a été couronné champion d'Europe de basket en surclassant 95-80 le Real Madrid, tenant du titre, dimanche en finale de l'Euroligue à Berlin. Les Athéniens, renforcés à l'intersaison par un recrutement dispendieux, ont renoué avec leur glorieux passé sous la houlette du Turc Ergin Ataman, déjà champion d'Europe avec l'Efes Istanbul (2021 et 2022), mettant fin à une longue traversée du désert après leurs six couronnes accumulées entre la fin des années 1990 et l'orée des années 2000.
Sloukas, le héros du "Pana"
Leur première finale depuis leur sacre de 2011 a été la bonne, quelques mois seulement après un renouvellement en profondeur de leur effectif. Onze nouveaux joueurs ont rejoint les Verts, et pas n'importe lesquels. Entre l'ex-leader du rival de l'Olympiacos, Kostas Sloukas (24 pts dimanche) ou l'intérieur français Mathias Lesort (17 pts, 6 rebonds) désigné dans le meilleur cinq de la saison 2023, le propriétaire Dimitrios Giannakopoulos n'a pas mégoté. "Le Panathinaïkos a quelque chose en plus, avertissait la veille le technicien madrilène 'Chus' Mateo. Cette chose en plus est Kostas Sloukas, un grand meneur d'hommes, un leader-né."
L'ailier de 34 ans, abhorré quand il était au Pirée encore l'an passé, a envoyé les fans du "Pana" au septième ciel de deux tirs surnaturels à trois points (76-71 puis 79-71) pour mettre les siens trois possessions devant à cinq minutes du terme. Pour le 11e Final Four et sa quatrième consécration européenne à titre personnel, Sloukas a signé un sans faute au tir (dont 4/4 à trois points). Avec sept titres de champions d'Europe, le Panathinaïkos s'approche du sommet du basket européen: seuls le CSKA Moscou (8) et le Real Madrid (11) le devancent désormais.
Le Real et la malédiction du leader
Pour le Real, la malédiction du leader de la saison régulière a encore frappé. Depuis l'instauration de la poule unique en 2016 dans la reine des compétitions de clubs en Europe, jamais le premier n'a soulevé le trophée. Le Panathinaïkos a attendu près de 24 minutes (sur 40) pour mener (58-56) pour la première fois de ce match. D'une adresse insolente derrière l'arc (50%) dans la première moitié de la rencontre, les Madrilènes ont presque tout raté au retour des vestiaires (3/20), pour le plus grand bonheur du double MVP de la NBA Giannis Antetokounmpo venu soutenir son frère Kostas, joueur de rotation du "Pana".
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