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Becaert belle de Sibérie

ParAFP

Publié 15/03/2003 à 17:00 GMT+1

La victoire de la Française Sylvie Becaert, samedi matin, lors du sprint 7.5 km dames des Championnats du monde, permet à l'équipe de France de relever la tête après l'énorme déception du sprint masculin. Becaert s'impose en 23'46"3, devant l'Ukrainienne Petrova à 26"9, et la Russe Holubcova à 32"7.

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Crédit: Eurosport

La victoire de la Française Sylvie Becaert, samedi matin, lors du sprint 7.5 km dames des Championnats du monde, permet à l'équipe de France de relever la tête après l'énorme déception du sprint masculin. Becaert s'impose en 23'46"3, devant l'Ukrainienne Petrova à 26"9, et la Russe Holubcova à 32"7.
Revivez la course
Le quadruple champion olympique norvégien Ole Einar Bjoerndalen et Sylvie Becaert, la petite Française qui monte, ne sont pas des biathlètes de la même envergure mais ont un point commun: ils ont décroché samedi à Khanty Mansijsk le premier titre mondial individuel de leur carrière dans l'épreuve de sprint.
Si le roi de Salt Lake City était attendu, au regard de ses sept précédentes victoires de la saison en Coupe du monde, Sylvie Becaert était elle une outsider du 7,5 km, première course féminine des Mondiaux disputée sous le soleil. Très régulière cette saison, la Française de 27 ans n'avait pourtant jamais remporté la moindre course dans sa carrière.
En 23 min 46 sec 3/10 et malgré un tour de pénalité, Sylvie Becaert a devancé l'étonnante ukrainienne Olena Petrova (à 26 sec 9/10), 50e au classement général de la Coupe du monde, et la Tchèque Katerina Holubcova (à 32 sec 7/10) pour dominer un podium surprenant, vide de favorites. C'est après le premier tir que Becaert a pris le commandement de la course pour ne plus le quitter. Après avoir encore creusé l'écart, elle a commis une faute sur le second pas de tir. Mais grâce à son chrono en ski, le meilleur du jour, elle est parvenue à tenir ses rivales à distance.
Abasourdie en passant la ligne d'arrivée, la Française s'étonnait encore un peu plus tard, lors de sa conférence de presse: "C'est incroyable. Je ne me sentais pas très bien après les trois dernières coupes du monde. Le stage de préparation m'a remis sur pied mais, même en meilleure forme, je ne pensais pas à la victoire."
D'autant plus que la médaille d'or s'accompagne de deux autres bonnes surprises: forte de cinq podiums cette saison et alors que trois épreuves restent à disputer, Becaert prend la deuxième place de la Coupe du monde, à cinq points de la décevante Allemande Martina Glagow, 10e samedi. Et elle empoche également la Coupe du monde de sprint.
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