Brunet impressionne

Marie-Laure Brunet a réussi une incroyable remontée alors qu'elle avait terminé la veille à la 52e place du sprint, à plus de trois minutes de la gagnante du jour, Helena Jonsson, qui décroche le titre de championne du monde. La Française, encore junior, est la seule à avoir réalisé un sans-faute au tir (20 sur 20), ce qui lui a permis de grappiller des places, puisque partie en 52e position, elle pointait à la 21e place à mi-course et même à la 6e place après le dernier passage sur le pas de tir. Elle finira finalement 7e.

La reine du jour est Helena Jonsson. La Suédoise a surpris les favorites allemandes pour remporter le titre de championne du monde de poursuite dimanche à Pyeongchang. A 24 ans, elle décroche le titre le plus prestigieux de sa carrière au terme d'une course disputée dans des conditions à nouveau difficiles avec de fortes rafales de vent. Pénalisée à deux reprises, la Suédoise, cinquième la veille du sprint, s'est imposée devant l'Allemande Kati Wilhelm, championne du monde du sprint. L'Allemande Andrea Henkel, championne du monde sortante, n'avait pas été autorisée à défendre son titre à cause d'une infraction au règlement lors d'un entraînement au tir.

Derrière Brunet, Marie Dorin a terminé à une prometteuse 18e place. En revanche, Sandrine Bailly, 10e du sprint, a sombré au tir avec huit pénalités pour finir à la 40e place. "C'était une course avec beaucoup de vent, dans des conditions difficiles au tir. Les rafales de vent gênaient ma stabilité. Comme à la base, je ne suis pas très stable, j'ai galéré. Le vent, il faut vraiment l'apprivoiser, certains ont su faire avec comme Marie-Laure Brunet, c'est énorme ce qu'elle a fait, chapeau à elle. Tu te bats pendant toute la course contre les conditions extérieures en plus de se battre contre toi-même, cela fait beaucoup."