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Brunet : "Être régulière"

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/11/2009 à 12:43 GMT+1

En nette progression l’hiver dernier, Marie-Laure Brunet, 21 ans, va découvrir les Jeux Olympiques cette saison. Décomplexée par son titre mondial en relais mixte et ses solides résultats individuels, la Pyrénéenne devrait encore franchir un pallier supplémentaire cette année.

BIATHLON 2009-2010 Marie Laure Brunet

Crédit: Zoom

MARIE-LAURE BRUNET, quel bilan tirez-vous rétrospectivement de la saison 2008-2009 ?
M.L.B. : Ce fut une année assez positive. J’ai fait des belles places à partir de janvier. J’ai notamment constaté que j’avais beaucoup progressé physiquement en maintenant un bon niveau au tir. Côtoyer les meilleures en course m’a permis d’apprendre énormément sur la gestion de l’effort. Quand on joue les premiers rôles comme cela a pu m’arriver en deuxième partie de saison, on progresse évidemment plus vite parce qu’on entretient une dynamique positive. Avec deux médailles aux Mondiaux et mon premier podium individuel en Coupe du Monde, cela a été une belle saison.
L’an dernier, vous aviez connu un début de saison plus délicat avant de retrouver des sensations lors de l’étape d’Oberhof. Que s’est-il passé pour que vous franchissiez ce cap et que vous mainteniez ce niveau de performance jusqu’à cette belle 3e place lors de la poursuite de Trondheim?
M.L.B. : En fait, j’avais été assez soft à l’entraînement à l’automne. Du coup, la condition est arrivée assez tard. Cette année, je vais essayer d’être en forme plus tôt pour tenter d’obtenir des résultats dès le début de saison et ainsi emmagasiner du rythme et de la confiance.
En pratique, qu’avez-vous changée dans votre préparation par rapport à l’an dernier ?
M.L.B. : J’essaie chaque année de rajouter une petite pierre à l’édifice. Cet été, j’ai ainsi fait davantage de musculation, avec des charges plus lourdes,  pour prendre en force et j’ai commencé l’entraînement en intensité plus tôt dans ma préparation pour répondre présent dès les premières courses d’année. J’ai toutefois pris garde à ne pas trop en faire car l’objectif de la saison est d’être régulière jusqu’au mois de mars, pas d’être cuite fin décembre. 
Au-delà de vos performances individuelles, la saison dernière a également été marquée par cette magnifique médaille d’or en relais mixte lors des Mondiaux de Pyeong Chang…
M.L.B. : C’était vraiment un moment extraordinaire. On a pu exprimer notre joie collectivement. Autant les sportifs que le staff. Les relais, c’est ça, des émotions incroyables qu’on partage avec toute l’équipe.
De l’individuelle, le sprint, la poursuite et la mass start, quel format de course individuelle préférez-vous ?
M.L.B. : Ce que j’apprécie dans le biathlon c’est la confrontation. Du coup, je m’éclate sur une poursuite ou une mass-start mais je sais que je dois énormément progresser en sprint pour pouvoir faire encore mieux en poursuite. Pour l’instant, c’est clairement mon point faible et j’entends tout faire pour le corriger.
Vous allez découvrir les Jeux Olympiques cet hiver à Vancouver. Cela occasionne-il une pression supplémentaire ?  
M.L.B. : En fait, j’essaie de ne pas trop y penser. Pour le moment, je me concentre sur ma préparation. J’ai fait tout le travail nécessaire pour être performante. Les JO ne sont pas encore dans ma tête mais ils y seront bientôt.
Sandrine Bailly et Sylvie Becaert ne seront évidemment pas éternelles. Le biathlon féminin français aura bientôt besoin d’une nouvelle locomotive…
M.L.B. : J’entends parler de tout cela mais Sansan et Sylvie ne sont pas encore parties mais la hiérarchie est loin d’être figée. Pour chacune d’entre nous, il faut se remettre en question en permanence pour continuer d’avancer. On est une équipe avant tout et on a toute besoin les unes des autres.
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