"J'ai toutes les armes pour le détruire" : Bakary Samaké promet l'enfer à Ahmed El Mousaoui

ParEurosport

Mis à jour 21/02/2024 à 01:46 GMT+1

Jeudi au Zénith de Paris, Bakary Samaké (-70kg) tentera de porter son bilan à quinze victoires en quinze combats professionnels. Le boxeur français de 20 ans va affronter un premier "nom" susceptible d'entraver sa progression ou, au contraire, de lui donner du relief. Il affiche une confiance à toute épreuve avant ce choc, se disant "supérieur [à Ahmed El Mousaoui], techniquement et physiquement".

Vous allez affronter Ahmed El Mousaoui, ce jeudi au Zénith de Paris. Eu égard à son palmarès, est-ce le premier test significatif de votre carrière ?

Bakary Samaké (20 ans, -70kg) : Pas forcément. J'ai affronté plusieurs mecs qui n'avaient pas un gros palmarès mais qui étaient très bons [14 victoires, 0 défaite en pro, ndlr]. C'est un premier test si on se fie à son nom et à la "hype" qu'il y a autour de lui, de nous. C'est un combat franco-français et on est des piliers français. D'où un gros combat, avec un fort enjeu.

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Vous avez déclaré "je ne l'aime pas (…) je le vois comme mon pire ennemi", au sujet de votre adversaire, auprès de nos confrères de RMC. Cette animosité est nécessaire pour donner le meilleur de vous-même ?

B. S. : Bien sûr. A la fin du combat, on ira peut-être boire un café. Pour l'instant, c'est ma cible, celui qui veut entraver mon rêve.

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Il se met en danger, il est ouvert (...) Il fait beaucoup d'erreurs

Vous dites aussi "(avoir) toutes les armes pour le détruire". Que répondez-vous à ceux qui prennent cela pour de l'arrogance ?

B. S. : J'ai confiance en mes capacités. Je sais aussi comment il boxe. Quand je dis que j'ai toutes les armes pour le détruire, c'est parce que je me sais supérieur, techniquement et physiquement. On dit qu'il a de l'expérience [34 victoires et 5 défaites en pro, ndlr], mais ça ne veut pas dire grand-chose. J'ai vu quelques-uns de ses combats et quand il y a de la confrontation, il se met en danger, il est ouvert. Je sais que je ne suis pas ouvert comme ça. Il fait beaucoup d'erreurs.

Il n'a pourtant jamais été mis K.-O., et remet en cause votre capacité à éteindre la lumière d'un adversaire, évoquant plutôt des frappes au foie qui vous ont permis de gagner sur arrêt de l'arbitre…

B. S. : Il parle beaucoup du K.-O., mais je ne vais pas chercher à le mettre K.-O., je vais imposer mon rythme, montrer que je contrôle la situation et montrer une belle boxe. Si le K.-O. doit venir, il viendra tout seul. Et concernant ce qu'il dit sur les coups au foie… il cherche des excuses. Tant que tu mets le genou à terre, tu mets le genou à terre. Il n'a pas affronté de gros puncheur, ses adversaires n'étaient pas forts physiquement.

N'est-ce pas aussi une façon de lancer le duel, psychologiquement, en essayant d'influer sur votre stratégie ?

B. S. : Il doit penser que je suis un petit fougueux qui va rentrer dans son jeu, mais ce n'est pas le cas. La boxe est en moi. Je la pratique depuis que j'ai huit ans, donc j'ai une certaine maturité. Ce n'est pas ça qui va me déconcentrer.

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