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Une victoire par arrêt de l'arbitre au dernier round et Yoka reste invaincu chez les pros

ParAFP

Mis à jour 24/06/2018 à 00:12 GMT+2

BOXE - Tony Yoka est toujours invaincu chez les professionnels. En attendant de connaître sa sanction définitive pour ses trois "no show", le boxeur français a remporté samedi son cinquième combat chez les lourds en disposant de l'Anglais David Allen par arrêt de l'arbitre à la 10e reprise.

Tony Yoka lors de son combat contre Dave Allen

Crédit: Getty Images

Le champion olympique des lourds Tony Yoka a remporté samedi son cinquième combat chez les professionnels en dominant l'Anglais David Allen par arrêt de l'arbitre à la 10e reprise au Palais des Sports de Paris. Le Français de 26 ans reste ainsi invaincu et gagne pour la 4e fois avant la limite contre Allen (26 ans, 13 victoires, 2 nuls, 4 défaites), ex-sparring partner de la star de la catégorie Anthony Joshua, champion du monde IBF, WBA et WBO.

Fixé en juillet sur ses "no show"

Ce combat est intervenu trois jours après l'audition de Yoka devant le collège de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) après trois manquements à ses obligations de localisation pour des contrôles inopinés de juillet 2016 à juillet 2017. Suspendu un an avec sursis par la Fédération française de boxe en décembre, Yoka risque beaucoup plus gros depuis la saisine du dossier par l'AFLD.
Pour trois "no-show" en douze mois, le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA) prévoit en effet deux ans de suspension ferme, ou un an au mieux, "en fonction du degré de la faute du sportif". Le droit français dispose cependant que la peine peut être encore réduite en raison de "circonstances particulières". L'AFLD a indiqué mercredi qu'elle notifierait sa décision au boxeur "le 4 juillet au plus tôt".
Mais Yoka n'a rien laissé transparaître, se débarrassant aisément d'Allen sans conteste le combattant le plus coriace proposé au Français depuis la fin de son aventure en amateurs.

Différence de puissance

Il ne fallait pas se fier à la bedaine du facétieux Anglais, plus de 118 kilos sur la balance et qui avait fait rire l'assistance avec sa silhouette de pilier de bar et ses blagues vendredi lors de la pesée et de la conférence de presse précédant le combat. Allen était d'un tout autre calibre que les quatre premiers adversaires du Français et a quasiment tenu la distance vaillamment, encaissant sans broncher une avalanche de coups durant 10 reprises.
Mais si l'opposition monte logiquement en gamme à chacune de ses sorties, Yoka a lui aussi beaucoup changé depuis son sacre aux JO de Rio. Le style est plus fluide, moins pataud, les coups sont plus variés et, changement fondamental, le protégé du célèbre coach américain Virgil Hunter commence à faire mal. Il lui manque encore ce punch qui permet d'abréger tôt les combats, mais le Français n'en était qu'à son deuxième dix rounds et la différence de puissance avec Allen a tout de même été très nette.
"Je savais que ça allait être long (...) Cela fait du bien d'aller au bout. Tout a marché, techniquement j'étais au-dessus, physiquement j'ai tenu 10 rounds", s'est félicité le Francilien.
Yoka progresse et élève son niveau mais tout ce beau tableau pourrait être rapidement balayé par la sentence de l'AFLD, susceptible de briser son élan et qui l'obligerait à repartir de zéro. Mais le Français a tenu à relativiser cette échéance, n'hésitant pas à se projeter vers l'avenir.
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