Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Jeannie par Longo

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/09/2010 à 11:59 GMT+2

Extraordinaire exemple de longévité sportive, Jeannie Longo dispute à près de 52 ans le contre-la-montre des Championnats du monde, mercredi à Geelong, avec l'espoir d'un bon classement. En Australie, la Grenobloise, qui s'était classée 10e en 2009, va participer à ses 29es Championnats du monde.

"Je crois que ce sont mes 29es Championnats du monde", sourit Jeannie Longo, présente à son premier rendez-vous mondial dès... 1979. Deux ans plus tard, elle décrochait sa première médaille. En 1985, le premier de ses neuf titres sur route, sachant que le contre-la-montre dont elle était la dominatrice incontestée n'est apparu au programme qu'en 1994. A Geelong, entre deux averses -une météo qui la contrarie fortement !-, cette championne phénoménale a fait part de ses espoirs et de ses craintes, un an après avoir pris la 10e place du "chrono" de Mendrisio. Jeannie par Jeannie, pour paraphraser le titre de son ouvrage "Longo par Longo" qu'elle a écrit au printemps avec sa sincérité coutumière.
L'AUSTRALIE : "Je suis venue deux fois ici. Pour une course par étapes dans les Snowy Mountains, j'ai trouvé hyper-sympa, des petits villages avec des gens très gentils. Pour Sydney aussi, pas vraiment un bon souvenir (malgré une médaille de bronze). Rouler dans Sydney m'avait complètement stressée. En tant que cycliste, j'avais l'impression d'être un lapin dans la ville !"
LA PREPARATION : "J'arrive de plus de trois semaines aux Etats-Unis, en altitude, à 2800/2900 mètres. J'ai fait une course par étapes de quatre jours d'entrée, j'ai enchaîné par un entraînement spécifique pour le contre-la-montre, avec un chrono tous les jeudis à Denver, ça permet d'avoir des repères, et un peu de distance le dimanche. Mais je n'ai pas fait trop de course sur route. J'ai repris la préparation des JO de Pékin qui m'avait réussi (4e, à 2 sec de la médaille de bronze)."
LE DECALAGE HORAIRE : "Je n'avais pas envie d'arriver trop longtemps en avance. C'est dans le bon sens. Je commence à être assez rodée. En 2000, pour les JO de Sydney, j'étais restée aussi plusieurs semaines aux Etats-Unis."
LE PARCOURS : "Il n'est pas facile, il est très venté, avec un revêtement très moyen, assez rugueux, qui m'handicape un peu. Les bosses sont difficiles mais il y a je ne sais combien de kilomètres roulants. L'enchaînement des trois côtes ne va pas être facile."
LES ESPERANCES : "J'étais relativement confiante mais quand je vois la météo, je suis un peu inquiète. Aux Etats-Unis, on a eu beaucoup de chance, il faisait plus de trente degrés, même à 2800 mètres on courait en cuissard court. On a eu tellement beau temps que je n'ai pas mon poil d'hiver. Et si je suis refroidie musculairement, je suis moyenne. Il faut voir."
L'OBJECTIF : "(sourire) la barre, je ne sais pas où je l'ai mise. Quand je suis loin du Championnat du monde, je suis assez confiante, j'emmène du braquet, ça va. Mais quand je me retrouve là, je me retrouve dans mes petits souliers. Alors, je descends la barre. Il faut que je rentre dans les dix (premières)."
LES PROCHAINS JO : "Je ne les ai pas en tête. Je suis à Melbourne, pas à Londres. Je ne les ai pas en arrière-plan, ça fait pas mal d'années que je n'en ai plus, d'arrière-plan, je vais de saison en saison. J'avais dit d'ailleurs que je n'irais pas à Pékin. Et puis... Depuis 2000, je n'ai pas de cycle olympique."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité