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Jérôme parle de Voeckler

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ParEurosport

Mis à jour 22/09/2012 à 19:18 GMT+2

Présent aux Mondiaux pour épauler son équipier, Thomas Voeckler, Vincent Jérôme revient sur les polémiques qui ont accompagné sa sélection.

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Crédit: Eurosport

VINCENT JEROME, comment vivez-vous le fait d'avoir été imposé par Thomas Voeckler au sein de l'équipe de France ?
V.J. : Il ne m'a pas imposé. Laurent Jalabert lui a soumis l'idée d'amener un coureur de son équipe. Thomas était plutôt emballé. Ça s'est fait d'un commun accord. Personne n'a imposé qui que ce soit. Du coup, je le vis bien. Les journaux en ont fait beaucoup. Thomas et moi n'avons aucun problème là-dessus. Il m'a choisi dans l'effectif d'Europcar et c'est une grande fierté de l'épauler sur ses championnats du monde.
Forcément, son choix a dû vous ajouter une pression supplémentaire...
V.J. : Evidemment, ça rajoute énormément de pression. Je dois être là pour lui le plus longtemps possible. J'ai essayé de me préparer au mieux pour lui et l'équipe de France. Après, j'ai l'habitude de bosser pour Thomas mais c'est un autre maillot et surtout l'un des rendez-vous les plus importants de la saison.
Votre sélection a soulevé beaucoup de critiques, certains estimant que vous ne la méritiez peut-être pas...
V.J. : Le problème, c'est qu'il n'y avait pas de polémique, que tout cela repose sur du vent. Je le répète, Thomas n'a rien imposé. Il s'est d'ailleurs expliqué avec certaines personnes au Canada. On n'empêchera jamais les gens de parler. J'en ai parlé avec lui. Il m'a dit de ne pas me prendre la tête. Il a ajouté : "On parlera toujours sur notre dos. La course n'est pas encore partie qu'on nous critique déjà. Et si ça se passe mal, on va en prendre plein la gueule."
Quel sera exactement votre rôle ce dimanche ?
V.J. : Je vais m'occuper de lui toute la journée. Il faut éviter qu'il prenne les bidons, les musettes. C'est un ensemble de détails sans doute. Mais s'il prend une musette dans la roue avant, sa course est terminée. Donc mon rôle peut avoir son importance. Je ne serai pas le seul à occuper ce rôle. Nous n'avons pas encore eu de briefing mais Thomas est notre leader et l'équipe a été construite autour de lui.
Est-ce d'ailleurs la bonne stratégie de tout miser sur un seul homme ? 
V.J. : Oui, c'est la bonne stratégie. C'est tout à fait logique. Cette année, il a prouvé sur les Ardennaises qu'il était très fort. Ce sont des courses qui lui correspondent.
Comment est l'ambiance au sein de l'équipe de France ? Vous retrouvez des coureurs qui sont vos adversaires toute l'année...
V.J. : L'ambiance est très bonne. On sait faire la part des choses. On n'est pas des enfants. Bien sûr, on est adversaire onze mois dans l'année mais l'équipe de France, ça impose le respect. C'est une grande fierté de courir pour son pays. On a plus de personne derrière soit. C'est une grande responsabilité, pas question de se chamailler.
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