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Nacer Bouhanni: Pelucchi? "Un danger public"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/04/2013 à 17:29 GMT+2

Quatrième du sprint ce mardi, Nacer Bouhanni est furieux. Non pas pour sa place mais plutôt pour l'attitude jugée dangereuse du vainqueur du jour, Matteo Pelucchi.

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Crédit: Eurosport

Dans la sérénité de sa chambre d'hôtel, le champion de France Nacer Bouhanni a retrouvé son calme. Furieux à l'arrivée, le coureur de la Française des Jeux, apaisé, est revenu sur les raisons de son irritation. "Je n’aime pas perdre, a-t-dit calmement sur le site officiel de son équipe. Je n’aimerai jamais ça mais en plus je suis tombé sur un fou. Avant le sprint, mes équipiers ont pris leurs responsabilités derrière trois échappés, Reza (Europcar), Boem (Bardiani Valvole) et Martias (Sojasun). Ils ont roulé toute la journée sans recevoir de soutien avant le final. Dans le sprint, j’étais derrière Coquard et à 200 mètres de la ligne d’arrivée, je m’apprêtais à faire mon sprint en passant à gauche de Coquard. Sur ma gauche, j’ai été serré par Pelucchi qui m’a accroché le guidon. C’est un danger public !"
"Un mec comme ça, ça devrait être interdit"
Matteo Pelucchi, dont l'attitude a été jugée totalement irresponsable s'est imposé au sprint sur cette première étape du Circuit de la Sarthe. Mais Nacer Bouhanni n'en revient toujours pas de ne pas être tombé. "Je ne sais pas comment j’ai évité la chute et sans doute en aurais-je fait tomber d’autres avec moi, on roulait à 60 km/h… Un mec comme ça, ça devrait être interdit. Il est prêt à jouer sa vie et celle des autres pour un sprint, c’est n’importe quoi ! Il a gagné et j’aurais vraiment préféré que ce soit un autre qui gagne. Je suis même carrément énervé que ce soit lui qui l’ait emporté. Après la ligne d’arrivée, je suis allé le voir, il s’est excusé mais je sais qu’il s’en fout. Le principal, il a gagné !"
De son côté, Thierry Bricaud, directeur sportif de la formation du trèfle sur l'épreuve sort de cette journée insatisfait. "Vraiment nous ne sommes pas récompensés, a déclaré le DS. Déjà nous ne sommes partis qu’à 5, Anthony Roux fiévreux n’a pas pris le départ. On a tenu la baraque toute la journée et on ne gagne pas. C’est frustrant."
Bouhanni sait ce que c'est, lui aussi fait des choses
Pour sa part, Matteo Pelucchi n'a pas tenu compte des critiques et a savouré sa victoire comme il l'entendait. "Je suis très content a déclaré le coureur de l'équipe suisse IAM Cycling. C'est ma première victoire cette saison mais c'est aussi la première pour l'équipe. On avait déjà gagné un Tour  (le Tour Méditerranéen, pour Thomas Lovkvist) mais c'est la première fois qu'on lève les bras sur une course. C'est bon pour moi et pour l'équipe. Ça nous met en confiance.Je savais que j'étais en bonnes conditions. En faisant 2 sur le Tour méditerranéen derrière Greipel, j'ai vu que j'avais de bonnes jambes. Il y a beaucoup de bons sprinteurs ici. La victoire aujourd'hui, c'est déjà très bien".
Concernant les remarques de ses adversaires, l'ancien pensionnaire d'Europcar a coupé court à toutes polémiques. "C'était un sprint dangereux, avec du vent dans le dos et donc à une vitesse très élevée a expliqué Pelucchi. Tout le monde se bat pour prendre la bonne place, moi aussi. Je touche Bouhanni mais sans intention de faire mal. Bouhanni sait ce que c'est, lui aussi fait des choses… Ça fait partie du sprint.Après la ligne, je suis allé le voir pour m'excuser mais je suis sûr de ne rien faire de mal. Sinon, le jury l'aurait dit."
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