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Invincible Gilbert !

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 30/07/2011 à 19:25 GMT+2

L'état de grâce se prolonge pour Philippe Gilbert. Toujours imprenable sur les courses d'un jour, le champion de Belgique a remporté samedi la Clasica San Sebastian. Il a devancé Carlos Barredo (Rabobank) et Greg Van Avermaet (BMC). C'est la 14e victoire de la saison pour le leader d'Omega Pharma.

2011 Clasica San Sebastian Philippe Gilbert

Crédit: Reuters

Rien. Il n'y a rien à faire contre ce Philippe Gilbert là sur une course comme celle là. Après une fin d'hiver convaincante, après un printemps historique qui l'a vu signer une campagne de classiques triomphale, la star d'Omega Pharma Lotto est en train de vivre un été du même acabit. Il l'a débuté par un titre de champion de Belgique fin juin, l'a poursuivi par un excellent Tour de France, où il a porté tous les maillots et remporté une étape. Surfant sur cette vague qui n'en finit plus de le porter, Gilbert a remporté la Clasica San Sebastian samedi, une première pour un Belge depuis... 1983 et la victoire de Claudy Criquelion.
C'est dans les tous derniers kilomètres de l'épreuve basque que Philippe Gilbert a fait la décision, s'imposant en costaud avec plus de 10 secondes d'avance sur ses premiers poursuivants. Ils étaient encore 12 à pouvoir briguer la victoire dans le final. Un groupe royal avec les Espagnols Joaquim Rodriguez, Samuel Sanchez et Haimar Zubeldia, mai aussi Rigoberto Uran, Frank Schleck, Simone Ponzi (très en verve ces dernières semaines) et quatre Belges: Dries Devenyns, Greg Van Avermaet et les duettistes d'Omega, Gilbert et Jelle Vanendert. Barredo, n'ayant aucune chance au sprint, a tenté sa chance en solitaire. C'était bien vu. Ça aurait pu l'être, en tout cas.
Merci Vanendert !
Mais Gilbert, non content d'être le plus fort, a aussi un super équipier en la personne de Vanendert. Ce dernier a abattu un gros travail pour ruiner les espoirs de Barredo. Et à 3500 mètres de l'arrivée, profitant d'une petite inclinaison de pente, Philippe Gilbert a placé une mine. Le pauvre Barredo a vu passer la mobylette liégeoise et plus personne n'a revu le roi des Belges, qui est aussi celui du peloton en cette année 2011. Sanchez et Zubeldia ont bien tenté d'unir leurs efforts pour tenter de revenir, mais c'était trop tard. Gilbert a même pu prendre son temps pour savourer sa victoire, la 14e pour lui en 2011. Inutile de dire que personne n'a fait mieux depuis le 1er janvier. Et à la quantité, Gilbert ajoute la qualité, pour ne rien gâcher.
Sorti sous la flamme rouge, Barredo est allé s'offrir la deuxième place. Après sa victoire en 2008 ici-même, il confirme ses affinités avec la classique basque. Mais il y a bien Gilbert et les autres. A partir du moment où il parvient à suivre sans problème les grimpeurs sur les pentes de l'Alto de Jaizkibel (1re catégorie), escaladé à deux reprises, la mission devient presque impossible pour ses concurrents. D'autant que le natif de Verviers dispose d'une pointe de vitesse au-dessus de la moyenne. Mais dans le final, c'était encore lui le plus costaud. Se sentant fort, il a choisi d'attaquer. Et comme souvent, il l'a fait au bon moment, contrairement à ses adversaires.
Samuel Sanchez a ainsi tenté de secouer le cocotier lors de la seconde ascension du Jaizkibel, après la fin de l'aventure de l'échappée matinale (qui avait compté jusqu'à 10 minutes d'avance, avec notamment Karsten Kroon en son sein). Mais l'offensive du meilleur grimpeur du Tour a fait long feu, tout comme celle de Stijn Devolder à 25 kilomètres de l'arrivée. Gilbert était trop fort, et trop bien entouré. S'il part chez BMC, ce serait une bonne idée, comme la rumeur l'annonce, que Gilbert emmène Jelle Vanendert dans ses valises...
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