Boasson Hagen en costaud
ParEurosport
Mis à jour 26/08/2012 à 20:32 GMT+2
Le talentueux norvégien Edvald Boasson Hagen (Sky), âgé de 25 ans, a remporté dimanche le Grand Prix de Plouay en faisant seul la différence dans le dernier kilomètre, montrant ainsi qu'il était en forme à moins d'un mois des Championnats du monde.
Edvald Boasson Hagen, champion de Norvège en titre, vainqueur d'étape sur le Tour de l'Algarve, Tirreno-Adriatico et le Critérium du Dauphiné en 2012, n'avait jusqu'à présent pas eu de succès dans les courses d'un jour cette saison, se classant cinquième de Gand-Welvegem puis de la Vattenfall Cyclassics, dimanche dernier à Hambourg. A Plouay, il a réparé cette anomalie en s'extrayant du peloton pour aller avaler le Portugais Faria Da Costa, échappé dans le dernier passage de la côte de Ty Marrec, qui a éliminé les sprinteurs purs à 5 km de la ligne, avant de boucler en solitaire le dernier kilomètre.
Davantage sprinteur au tout début de sa (jeune) carrière, il s'est donc cette fois imposé en puncheur après s'être fait oublier pendant toute la course, laissant son équipe rouler afin de revenir sur les échappés. Un juste retour des choses pour le Norvégien, sacrifié sur le dernier Tour de France afin de favoriser la victoire de Bradley Wiggins.
"Pas intéressant"
"J'ai essayé de rester placé le mieux possible avant la fin, de contrôler la course avec l'aide de l'équipe. Celle-ci a fait du bon boulot pour rattraper les échappés et me permettre de gagner", a déclaré Boasson Hagen, vainqueur de Gand-Welvegem en 2009 et de la Vattenfall Cyclassics en 2011. Egalement vainqueur de deux étapes de la Grande Boucle l'an dernier, il sera logiquement l'un des favoris des Mondiaux de Valkenburg (Pays-Bas), le 23 septembre.
Les Français, en revanche, n'auront pas été en réussite malgré plusieurs tentatives d'échappées, dont celles dans le dernier tour de Thomas Voeckler, meilleur grimpeur et double vainqueur d'étape du Tour de France 2012. La faute, selon certains d'entre eux, à un nouveau parcours rallongé (9 tours de 27 km), voulu par les organisateurs pour dynamiser la course, plaire aux télévisions, et éviter les arrivées au sprint, mais qui finalement ne favoriserait pas les attaquants.
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