Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Kwiatkowski a coiffé Sagan et Alaphilippe pour s'offrir la Primavera !

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 18/03/2017 à 19:20 GMT+1

MILAN-SANREMO - Incroyable final de la Primavera ! Michal Kwiatkowski (Sky) a remporté ce samedi Milan - Sanremo sur la via Roma, en coiffant au sprint Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) et Julian Alaphilippe (Quick Step), beau 3e. Les trois hommes étaient sortis du peloton au sommet du Poggio. Derrière, Alexander Kristoff (Katusha) a réglé le sprint du peloton, Arnaud Démare (FDJ) a pris la 6e place.

La folle arrivée de Milan-Sanremo : Peter Sagan, Michal Kwiatkowski et Julian Alaphilippe

Crédit: Panoramic

Décidément, l'Italie lui réussit en ce début d'année. Déjà vainqueur des Strade Bianche au début du mois, Michal Kwiatkowski s'est montré le plus rapide sur la via Roma, pour s'imposer au sprint au sein d'un trio qui s'était détaché dans le Poggio. Le Polonais de la Sky, le seul avec Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) à pouvoir suivre l'attaque de l'inévitable Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), a remonté de justesse le Slovaque pour s'imposer d'un boyau sur la ligne. Et s'offrir ainsi sa quatrième classique World Tour.
picture

La folle arrivée de Milan-Sanremo : Peter Sagan, Michal Kwiatkowski et Julian Alaphilippe

Crédit: Panoramic

Et encore un costume de superbe vaincu pour Peter Sagan. Sur Milan-Sanremo, le Slovaque les collectionne depuis six ans avec deux 4e places et deux 2e places. Pourtant, le double champion du monde avait parfaitement joué le coup ce samedi. Son attaque puissante dans le Poggio, à 6,5km de l'arrivée, a surpris absolument tout le peloton. Enfin, surtout les sprinteurs, à l'image d'Alexander Kristoff, frustrant 4e et premier du peloton. Mais également les deux Français, Arnaud Démare, finalement 6e, et Nacer Bouhanni, 8e, qui ont été aux avant-postes toute la journée, sans toutefois pouvoir suivre l'attaque de Sagan.

Une longue attente avant un final de feu

Mais si l'attaque du leader de la Bora-Hansgrohe a fait si mal, c'est aussi car le changement de rythme dans le final a été terrible. Pendant six heures, le peloton a tranquillement joué avec les dix hommes de tête (35km/h de moyenne lors de la première moitié de la course), partis à l'avant dès les premiers kilomètres. Mais, contrairement à ce qui est d'habitude le cas sur la Classicissima, jamais l'écart n'est monté au-delà des cinq minutes, la FDJ et la Quick-Step Floors contrôlant l'écart à la perfection pour ramener les échappés à la raison au pied de la Cipressa. Et c'est une toute autre course qui a alors débuté. Si les réelles attaques ont tardé (seuls Wellens et Gallopin ont tenté leur chance), la Sunweb a pris les choses en main avec l'ambition de durcir pour Michael Matthews.
Après Simon Geschke, c'est Tom Dumoulin en personne qui s'est mis à la planche. Et les sprinteurs ont commencé à souffrir... Sauf que tous les favoris ont réussi à suivre, à l'exception d'un Mark Cavendish décevant. Et, à un kilomètre près, tous auraient basculé ensemble vers Sanremo, après pourtant des montées de la Cipressa et du Poggio parmi les plus rapides de l'histoire. Mais c'était sans compter sur le panache et la stratégie de Peter Sagan. Se sachant pas forcément le plus rapide en cas d'arrivée massive, le Slovaque a mis le feu dans la dernière ascension de la Primavera. Avec une certaine réussite puisqu'il a sorti tous les sprinteurs de sa roue. Malheureusement pour lui, Kwiatkowski et Alaphilippe l'ont suivi et le champion du monde s'est retrouvé dans le costume qu'avait porté Cancellara en 2012. Celui du perdant magnifique. Cet honneur-là, Michal Kwiatkowski le lui cédera bien volontiers.
picture

Le podium royal de Milan-Sanremo : Michal Kwiatkowski (au centre), Peter Sagan (à gauche) et Julian Alaphilippe (à droite)

Crédit: Panoramic

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article