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Fabian Cancellara se confie avant Paris-Roubaix

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 06/04/2013 à 10:56 GMT+2

Fabian Cancellara a connu quelques frayeurs cette semaine en chutant deux fois. Pas le meilleur moyen d'aborder Paris-Roubaix, même si le Suisse ne s'affole pas.

2013 Paris-Roubaix Fabian Cancellara

Crédit: Panoramic

Cinq jours après son triomphe dans le Tour des Flandres et deux jours avant un Paris-Roubaix qui pourrait lui permettre de signer une troisième victoire dans l'Enfer du Nord, Fabian Cancellara était surtout attendu au tournant vendredi lors de sa conférence de presse à Bruges pour évoquer… son état de santé. Mercredi, le Suisse avait chuté lors du Grand Prix de l'Escaut. Puis, le lendemain, il s'est à nouveau retrouvé au sol lors d'une chute survenue pendant une reconnaissance sur les pavés du nord. Un soleil qui a causé un moment de panique au sein de son équipe, avant que le Bernois ne se relève.
"Après l'Escaut, a confié Cancellara, je n'ai pas bien dormi cette nuit-là parce que j'ai perdu un peu de peau. Le muscle aussi a été touché. Ma chute à l'entraînement s'est faite à une vitesse beaucoup plus faible. Ça s'est passé très vite et je ne peux toujours pas l'expliquer quand je vois les images". "On ne sait pas trop comment ni pourquoi il est tombé mais l'important est qu'il aille bien", a noté pour sa part le directeur sportif de RadioShack, Dirk Demol. "Dans l'équipe, nous avons de très bons soigneurs et ostéopathes, reprend Cancellara. Ils font tout ce qu'ils peuvent pour moi. Bien sûr, nous gardons la même ligne. Nous avons une équipe très forte et nous travaillons pour ces courses depuis des mois".
"Il faut une part de chance dans Paris-Roubaix"
A priori, il ne devrait pas garder de séquelle de ses deux chutes dimanche, si ce n'est, peut-être une certaine forme d'appréhension. "Ce n'est pas l'idéal", a-t-il convenu tout en s'efforçant de dédramatiser. "Chuter, ce n'est pas le meilleur moyen de préparer une course comme ça. Mais globalement, je suis très heureux d'être assis ici et non dans un lit d'hôpital comme l'année dernière", a-t-il relativisé en rappelant effectivement qu'il y a un an, il avait été le grand absent de la course suite à sa chute dans le Tour des Flandres qui lui avait laissé une clavicule en miettes avec pas moins de quatre fractures.
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2013 Grand Prix E3 Fabian Cancellara

Crédit: Panoramic

Ces derniers jours, il en a été quitte pour quelques frayeurs. Un signe pour dimanche, peut-être… "Il faut une part de chance dans Paris-Roubaix, rappelle l'intéressé. Certaines années, on n'a pas une seule crevaison, d'autres fois, on peut crever cinq fois". A la régulière, beaucoup sont en tout cas persuadés que personne n'aura les moyens de le battre. Bien conscient des risques de la pancarte (il n'a pas oublié le scénario de 2011…), il réfute cette idée. "Beaucoup de gens me voient comme le favori unique pour la course mais nous verrons comment ça va se passer, dit-il prudemment. Je vois plusieurs scénarios possibles. Beaucoup d'équipes sont fortes: Sky, BMC, Lotto, Omega (Pharma). Tous vont courir pour gagner... et nous aussi". Après les péripéties des derniers jours, être au départ constitue déjà pour lui, sinon une victoire, au moins un soulagement.
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