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Paris-Roubaix : Pour les Français, c'était vraiment l'enfer...

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/04/2018 à 23:00 GMT+2

PARIS-ROUBAIX - Non seulement Frédéric Guesdon n'a pas trouvé son successeur dimanche lors de la 116e édition, mais les Français ont même livré leur plus mauvais Paris-Roubaix depuis un bon moment, à l'image de l'échec d'Arnaud Démare, très décevant.

Arnaud Démare

Crédit: Getty Images

Arnaud Démare (Groupama-FDJ) qui réalise "sa plus mauvaise course depuis le début de l'année" selon son manager, et Adrien Petit (Direct Energie) qui arrivait en manque de kilomètres: les Français étaient loin du compte dimanche lors de Paris-Roubaix.
On attendait monts et merveilles de Arnaud Démare, Adrien Petit ou encore Sylvain Chavanel, et finalement le meilleur Français à franchir la ligne d'arrivée sur le vélodrome roubaisien a été Marc Sarreau, coéquipier du champion de France chez Groupama-FDJ, avec une 26e place. "J'ai fait beaucoup d'efforts en début de course pour aider Arnaud à rentrer et tout le reste a été un peu 'sauve-qui-peut'", a déclaré Sarreau.
"Il ne faut jamais rien attendre de Paris-Roubaix, il faut la vivre. J'ai eu quelque pépins, mais les jambes ne répondaient pas pour revenir", a commenté Démare, précisant qu'il avait connu "quelques babioles" (il s'est cogné le genou sur les premiers secteurs pavés, roue avant cassée, ...) durant la course qui lui ont coûté de l'énergie. "Après, je n'étais plus dans le match. Ça roulait très très vite. Je n'ai rien à regretter. J'avais tout bien préparé pour répondre présent aujourd'hui", a-t-il ajouté, après sa 61e place à près de 13 minutes.

Turgis, joli rayon de soleil

"Arnaud était dans un très mauvais jour. C'est sa plus mauvaise course depuis le début de l'année, c'est la vie!", a regretté son manager, Marc Madiot. "Je suis déçu, a confié Démare. Je pense à l'équipe, à mon patron Marc Madiot, aux supporters de Groupama-FDJ, à ma famille... Comme quoi on peut se pointer au départ de Paris-Roubaix en ayant fait une campagne de Classiques réussie, être troisième coureur mondial et se planter..."
Du côté de Direct Energie, Adrien Petit n'avait pas suffisamment de kilomètres dans les jambes pour espérer mieux que sa 46e place au final. "Je m'y attendais un peu. Je craignais le cap des 200 kilomètres, étant donné que je n'avais pas fait beaucoup de courses au-delà de 200 bornes", a reconnu Adrien Petit, 9e de l'édition 2017 de l'Enfer du Nord et 10e un an plus tôt. "Je n'ai pas fait le Tour des Flandres et Gand-Wevelgem, des courses de plus de 200 kilomètres. Il n'y a pas de secret", a-t-il ajouté.
Son coéquipier Sylvain Chavanel, qui disputait probablement son dernier Paris-Roubaix, a fini à la 80e place, à un quart d'heure de la tête. Seule satisfaction de la journée côté des coureurs français, la 42e place de Tanguy Turgis (Vital Concept) qui pour son premier Paris-Roubaix à 19 ans, termine deuxième meilleur Français derrière Sarreau.
Le benjamin du peloton s'est même payé le luxe de sortir du groupe des favoris, en attaquant dans le dernier tiers de la course. Il est le plus jeune coureur à finir Paris-Roubaix depuis plus d'un demi-siècle. Un joli rayon de soleil, qui ne fera toutefois pas oublier la grisaille ambiante de cette cuvée 2018.
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