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Un beau cadeau pour Voigt

Eurosport
ParEurosport

Publié 09/08/2006 à 14:15 GMT+2

A l'arrivée de la dernière étape du Tour d'Allemagne à Karlsruhe, Jens Voigt (CSC) va remporter la 50e victoire de sa carrière devant son public. Une belle récompense pour l'Allemand qui va signer à 34 ans son plus beau succès et qui vient conclure une se

Ce n'est pas son anniversaire mais c'est tout comme. Ce 9 août 2006, Jens Voigt s'en rappellera toute sa vie. Un mois avant ses 35 ans, il va pour la première fois de sa carrière remporter un grand Tour. Le sien, le Deutschland Tour. Celui où il avait pris la deuxième place en 2004. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il signera à cette occasion le 50e succès de sa carrière. Alors forcément le moment sera très spécial pour l'Allemand. D'autant que, comme il le rappelait à l'arrivée du chrono, c'était sans doute là sa dernière chance de s'imposer sur cette épreuve.
Cette fois, c'est dans la poche. Même si son directeur sportif, Tristan Hoffman, "croise les doigts pour qu'il ne lui arrive rien" sur la 8e étape vers Karlsruhe, où l'on se dirige vers un sprint. Il n'est pas dit, d'ailleurs, que l'Allemand ne veuille faire parler son panache mais le risque semble trop grand, même pour l'un des coureurs les plus offensifs du peloton. Pas de doute, les 172 km qui le séparent du sacre, Jens Voigt va les savourer. Le temps de se rappeler à quel point il était sur un nuage depuis une semaine. Cette édition 2006, il l'a survolé, il l'a mérité.
Hoffman: "Je le sentais très fort"
Trois victoires au compteur: une au sprint, une en montagne et une sur le contre-la-montre. L'homme de la CSC a prouvé qu'il était vraiment un coureur tout-terrain. Capable de battre des coureurs plus rapides que lui au finish, ou de suivre les meilleurs dans la montagne, le Berlinois a fait étalage de ses qualités de rouleur mardi sur le chrono. Surtout, il n'a pas craqué sous la pression et les 24 secondes qu'il devait conserver. "Quand je suis devant, ça me donne une excitation supplémentaire et j'essaie d'intimider mes adversaires", explique-t-il.
"Je le sentais très fort et très concentré , raconte Tristan Hoffman. Il a rapidement accentué son avance dès les premiers kilomètres et ne s'est pas désuni pour accroître encore et encore l'écart avec Levi Leipheimer..." Jens Voigt aura eu le mérite de faire oublier au public allemand, les frasques de Jan Ullrich. Il a aussi éclipsé pendant la semaine, la nouvelle vague incarnée par Linus Gerdemann (T-Mobile). Avec l'un de ses meilleurs potes Erik Zabel (Milram), 36 ans et grand animateur de cette édition, ce sont les vieux briscards qui ont fait le spectacle sur les routes d'Allemagne. Un vent de fraîcheur...
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