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"Les jambes de ma vie"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/07/2007 à 13:00 GMT+2

Levi Leipheimer n'a cessé de monter en puissance au cours de ces trois dernières semaines. Vainqueur tonitruant du contre-la-montre à Angoulême samedi, l'Américain vient mourir à seulement 31 secondes de son compère chez Discovery, Alberto Contador. De qu

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Crédit: Eurosport

Levi, vous attendiez-vous à être aussi rapide lors de ce chrono?
Levi LEIPHEIMER : A l'échauffement, je ne pensais que je serai si fort. D'habitude, je commence asse doucement mes chronos. Mais quand je suis parti, Dirk m'a dit que c'était le meilleur départ qu'il ne m'avait jamais vu prendre. Dès le début, j'ai compris que j'étais dans un très bon jour. Il me communiquait les temps de passage de George Hincapie, qui avait réalisé le meilleur temps provisoire. Rapidement, j'ai su que j'étais très en avance par rapport à lui. J'ai emmené un braquet énorme, j'avais les meilleures jambes de ma vie.
C'est votre plus grande victoire?
L.L. : C'était vraiment un rêve pour moi de gagner une étape sur le Tour de France, et d'arriver demain sur le podium, ce sera fantastique aussi. Réussir à être aussi rapide sur un vélo, c'est le rêve de ma vie, spécialement sur une étape du Tour de France. J'ai toujours voulu faire cela : gagner une étape de montagne ou un contre-la-montre, parce que je sais que c'est là que je suis fort.
Lance Armstrong était avec l'équipe samedi. Qu'a apporté sa présence?
L.L. : Avoir la visite de Lance Armstrong a été une grande source de motivation pour l'équipe. En général, il est très calme. Là, il était un peu nerveux, anxieux, comme nous le sommes tous, mais cela nous a aidé à être encore plus performants. Nous avons tous senti qu'il était juste derrière nous. Nous étions ici pour faire de grande chose, et sa présence a été une force. Je pense que tout lui revenait en mémoire. Il savait exactement ce qui se passait. Les moindres détails des préparatifs. Il me demandait quand j'allais m'échauffer. Il était très impliqué dans ce que nous faisions, et nous demandait si nous avions besoin de quelque chose.
Vous terminez à huit secondes de Cadel Evans. Or vous avez écopé d'une pénalité de dix secondes lors de l'étape de Tignes. Vous pourriez être deuxième aujourd'hui...
L.L. : C'est vrai qu'il y a eu cette pénalité dans les Alpes. Johan Bruyneel a parlé aux commissaires pour savoir ce qu'il en était et ils ont expliqué qu'ils restaient sur leur décision. C'est comme ça. Ca fait partie de la course, il faut savoir l'accepter. Vous savez, sauf accident, Alberto va remporter le Tour. C'est un grand succès pour l'équipe, d'autant que je finis troisième et que nous avons deux victoires d'étape. Donc je ne pense pas que je vais attaquer dimanche !
Vous étiez le leader de l'équipe au départ de ce Tour. Vous êtes sur le podium, mais vous avez été devancé par un de vos équipiers. Quel est votre sentiment?
L.L. : Dimanche, je serai sur le podium. Je crois que ce sera fantastique. C'était déjà un rêve de courir le Tour de France au début de ma carrière. Alors monter sur le podium, c'est formidable.
Avez-vous cru au maillot jaune au cours de l'étape?
L.L. : L'idée m'a traversé l'esprit un moment. Je suis vraiment très heureux pour Alberto. Cela aurait pu arriver si Alberto ou Cadel avaient eu un mauvais jour, mais pour dire la vérité, je croyais beaucoup en Alberto. Je suis vraiment très heureux pour lui. A la fin, j'attendais son arrivée, et je l'encourageais. Il avait beaucoup de pression sur les épaules ces derniers jours. Mais malgré ses 24 ans, il s'est défendu remarquablement, c'est incroyable.
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