Contador en repérage

Cette étape est marquée par la traversée, dans les 40 derniers kilomètres, de sept secteurs pavés sur lesquels l'Espagnol s'est particulièrement concentré, mardi. "C'est fondamental de venir ici, a déclaré Alberto Contador. On doit tester le matériel et trouver de bonnes sensations. C'est une étape qui va forcément être compliquée. Il faut essayer de trouver le meilleur moyen pour assurer sa sécurité".

Accompagné de quelques équipiers, dont Oscar Pereiro, autre ancien vainqueur du Tour (2006), Contador a également reçu les conseils d'un spécialiste, le Belge Peter Van Petegem, vainqueur de Paris-Roubaix en 2003 et désormais à la retraite. "Il a une énorme expérience de ce genre de course, a confié Contador. Avec lui, j'ai plus appris sur les pavés en quelques heures que pendant toute ma vie".

S'il avoue qu'il aurait préféré "un Tour sans pavés" et qu'il ne se voit pas participer à une course comme Paris-Roubaix, l'Espagnol s'est montré rassuré par cet entraînement. "Ce sera une étape spectaculaire où on peut perdre le Tour sur une mauvaise chute. Il peut aussi y avoir des attaques mais derrière, le Tour sera loin d'être fini et l'écart ne serait donc pas décisif. J'ai appris beaucoup de choses aujourd'hui et je me sens très bien", a ajouté le coureur espagnol.

Contador, au sein d'une équipe Astana où il sera épaulé par le Kazakh Alexandre Vinokourov, fait figure de grand favori du Tour devant son ancien partenaire et septuple vainqueur l'Américain Lance Armstrong (Radio Shack) ou le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank).