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Tour de France 2014: Même si la montagne arrive, Rolland doit dire adieu au général

François-Xavier Rallet

Mis à jour 11/07/2014 à 20:25 GMT+2

Quatrième du dernier Tour d’Italie, Pierre Rolland ne semble pas afficher les mêmes ambitions sur le Tour. Actuellement 35e à 6’17" déjà de Nibali, le coureur du Team Europcar va devoir se tourner vers d’autres prétentions. Le parcours s’y prête. A lui de saisir les bonnes occasions et de bien les cibler.

Pierre Rolland peut-il encore viser une bonne place au général ?

Crédit: AFP

Après être sorti sans blessure majeure d’une première "semaine horrible", selon ses propres mots, Pierre Rolland va bientôt aborder ce qui fait sa force : la montagne. Aujourd’hui pointé à plus de six minutes (31e à 6’17") au classement général de Vincenzo Nibali, le leader du Team Europcar semble avoir fait une croix sur ses ambitions de bien figurer au général.
C’est en tout cas ce qu’il a avancé sur son compte Facebook au soir de la sixième étape: "Que dire de ces derniers jours... Il y a eu tout ce que j'adore dans le vélo : beaucoup, beaucoup de chutes, de la pluie, des pavés, des bordures etc. On rajoute un peloton surexcité et cela donne 6’30" dans les carreaux en quelques jours, regrette-t-il. Je commence à faire une sérieuse croix sur le classement général." Eprouvé par un mois de mai harassant, le Français paie ses efforts récents et tarde à trouver son second souffle : "La transition Giro-Tour est plus difficile que ce que j'imaginais. Vivement que la route s'élève un peu", ajoute-il.
Les premiers vrais cols devraient lui permettre de trouver des opportunités de briller autrement sur ce Tour. Si une victoire d’étape semble maintenant sa priorité, le maillot à pois peut rapidement devenir aussi un objectif : la neuvième étape entre Gérardmer et Mulhouse distribuera, dimanche, les premiers gros points pour le classement de meilleur grimpeur. L’an dernier, l’Orléanais avait longtemps espéré succéder à son équipier Thomas Voeckler au palmarès des pois. Dès le début de la 100e édition, il avait dispersé ses forces pour pas grand-chose et s’était quelque peu perdu dans sa tactique en fin de compte. Anonyme vingt-quatrième de l’épreuve sur les Champs-Elysées, Rolland n’avait pas été capable de s’offrir un troisième succès d’étape après ceux de 2011 (Alpe d’Huez) et 2012 (La Toussuire). Il a probablement retenu la leçon.
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