Tour de France - Profil en vidéo, stats, homme à suivre : Tout savoir sur la 15e étape

Date : Dimanche 19 juillet
Départ : Mende
Arrivée : Valence
Distance : 183 kilomètres
Type : Vallonné

Le bout du tunnel. Enfin. Voilà ce que doivent se dire les sprinters après une semaine de purgatoire. Leur jour est à nouveau arrivé. Mais pour jouer la gagne, il faudra le mériter. Car la Lozère et l’Ardèche, ce n’est jamais plat. Quatre ascensions sont prévues. La dernière, le col de l’Escrinet (2e catégorie) sera même la plus difficile.

Mais son sommet est situé à 57 kilomètres de l’arrivée. Cela semble suffisant pour envisager un regroupement général et un sprint massif à Valence. D’autant que les coureurs remonteront le Rhône dans le final et pourraient affronter un vent de face redoutable si le Mistral venait à se lever.

Côte de Badaroux
Kilomètre 9,5
3e catégorie
Longueur : 4,6 kilomètres
Pente moyenne : 5,4%

Col du Bez
Kilomètre 69,5
4e catégorie
Longueur : 2,6 kilomètres
Pente moyenne : 4,4%

Col de la Croix de Bauzon
Kilomètre 73,5
4e catégorie
Longueur : 1,3 kilomètres
Pente moyenne : 6,2%

Col de l’Escrinet
Kilomètre 126,5
Longueur : 7,9 kilomètres
Pente moyenne : 5,8%

C'est l'altitude maximum de cette étape, atteinte au sommet du col de la croix de Bauzion (kilomètre 73,5) en Ardèche. Mais pas de quoi faire frémir les sprinters, qui ont plus à craindre des 787m du col de l'Escrinet (2e catégorie), placé dans le dernier tiers du tracé.

Lieu de passage historique dans la Vallée du Rhône, Valence n'a pourtant pas été souvent visité par le Tour. La préfecture de la Drôme n'a jamais accueilli de départ et seulement une arrivée de la Grande Boucle. Un Colombien, José Jaime Gonzalez, s'était imposé lors de la 11e étape du Tour de France 1996, après un départ de Gap.

1996 : José Jaime Gonzalez

On aurait pu mettre Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) ou André Greipel (Lotto-Soudal). Mais le premier tourne autour d'une victoire depuis le départ d'Utrecht sans succès alors que l'Allemand a certes remporté trois étapes mais a d'énormés difficulté à suivre ces derniers jours. Alors, oui, l'Allemand de la Giant-Alpecin joue lui aussi le rôle du sprinteur toujours placé mais jamais vainqueur dans ce Tour 2015. Cependant, contrairement au Slovaque, le vainqueur de Milan-SanRemo et de Paris-Roubaix au printemps n'a lui jamais semblé laisser passer sa chance comme cela a été plus d'une fois le cas pour Sagan. Et demain, le profil correspond parfaitement aux qualités de l'Allemand avec un final pour coureurs puissants. L'ascension du col de l'Escrinet peut éliminer (ou au moins fatiguer) bon nombre de sprinteurs et, s'ils reviennent - ce qui n'est pas garanties car le vent dans la vallée du Rhône risque d'empêcher un retour d'un groupe attardé - ils auront perdu beaucoup d'influx et d'énergie. Alors que l4Allemand aura toute son équipe pour l'emmener dans le sprint et remporter la première victoire de sa carrière sur le Tour.